Actualité, information des Risques, des Assurances et de la Finance. nominations, produits nouveaux, résultats, classements, accords, acquisitions, cessions, partenariats, implantations, points de vue, conjoncture, ... RiskAssur : votre magazine professionnel des risques et des assurances depuis 1994
Faits point accords acquisitions nominations
nouveautés organisation indices Resultats Agenda
Abonnement Privilège Abonnement magazine mag. anciens numéros Commentaires mentions légales
Brèves boutique PèreLaFouine Notre-Siècle Terre-Futur.com
Il y a, actuellement, 139 internautes qui consultent des articles, 82 894 pages lues aujourd'hui (depuis minuit)


d'autres articles sur MEDECIN

Voir un médecin peut être dangereux pour la santé

Voir un médecin peut être dangereux pour la santé

Article lu 20558 fois, depuis sa publication le 09/07/2012 à 09:26:59 (longueur : 2732 caractères)


Selon une enquête réalisée par la Fédération hospitalière de France, la FHF, auprès de plus de 800 praticiens, en ville et à l’hôpital, seuls 72 actes sur 100 prescrits sont pleinement justifiés.
#
Auparavant, à la suite d’un long travail, la FHF avait mis en évidence la masse d’actes médicaux plus ou moins contestables, effectués chaque année, tels que des analyses biologiques, radiographies, césariennes de confort, pose de « yoyos » superflus dans les oreilles des enfants, dépistages du cancer de la prostate à un âge avancé, qui peut conduire à des opérations inutiles, irréversibles et mutilantes.
#
Ces examens, suivis d’interventions inutiles , indépendamment du fait qu’elles coutent chaque année des milliards d’euros à la Sécurité sociale, aux assurances santé complémentaire et, en fin de compte aux patients, sont souvent invasifs et traumatisants, sans parler de ceux aux conséquences irréversibles et mutilantes.
#
La FHF revient à la charge avec ce sondage dont les médias se sont fait l’écho et dont il ressort que le corps médical reconnait lui-même l’importance du pourcentage, soit 28 % d’actes non pleinement justifiés, autrement inutiles et voir dangereux pour le patient.
#
Selon cette enquête, la réponse varie peu selon qu’elle émane d’un médecin hospitalier, d’un spécialiste libéral ou d’un généraliste.
#
Chacun reconnait des actes non pertinents dans sa propre discipline et les généralistes ne renvoient pas la faute sur les spécialistes, ni les médecins de ville sur les hospitaliers.
#
Pour justifier des prescriptions à « tout va » les deux principales raisons citées sont la pression des patients et la peur des poursuites devant les tribunaux.
#
Il est vrai que certains patients exigent de passer des examens et expriment leur mécontentement tant que l’on ne leur pas prescrit au moins 5 médicaments et tant pis pour leurs effets indésirables, que l’on peut soigner, en se faisant prescrire d’autres médicaments.


Les campagnes d’information grand public, qui visent les autres n’y changent pas grand-chose.
#
Les médecins n’ont pas tord de se méfier des tribunaux, car depuis la loi Kouchner de 2002 on est passé d’un extrême à l’autre et les praticiens ne veulent pas prendre le risque de passer à côté d’une affection qu’ils auraient du constaté et traiter.
#
Par ailleurs, côté patients, il faut faire preuve d’une grande force de caractère pour refuser un examen, voire une intervention que le praticien que vous avez consulté vous prescrit et, en vous voyant hésiter vous dit couramment : « pour ce que je vous en dis, c’est votre vie après tout ».
#
Cependant, ce n’est pas une raison suffisante pour passer sur le billard si on n’en a pas envie, sans avoir un second avis.



Cliquer ICI pour lire d’autres articles
de la rubrique Faits de sociétés









Sommaires de RiskAssur-hebdo


Pour vous abonner
au magazine RiskAssur-hebdo
cliquez ICI

21/11/2024 à 10:43:42
Numéro 816 de RiskAssur-hebdo du vendredi 22 novembre 2024
Edito - L'excès de chaleur expose les salariés travaillant en plein air à des risques mortels (Erik Kauf) Etude - La paysage des risques du second mandat Trump (Pr Jean-Paul Louisot) - La victoire risquée de Trump risque d'enflammer les tension...

14/11/2024 à 10:55:57
Numéro 815 de RiskAssur-hebdo du vendredi 15 novembre 2024
Edito - Pour la présidente BCE, le décrochage de l'Europe est une réalité alarmante (Erik Kauf) Commentaire - Même la publicité à la télévision change (Erik Kauf) Tribune - Tirer parti des plateformes numériques pour lutter contre l'inflatio...

Plus de titres


A la une
1038 lectures - publié le, 22/11/2024 à 07:22:45

911 lectures - publié le, 22/11/2024 à 07:17:31

948 lectures - publié le, 22/11/2024 à 07:07:30

2501 lectures - publié le, 21/11/2024 à 16:25:48

3360 lectures - publié le, 21/11/2024 à 16:06:42



© 2000/2024 par FRANOL Services - riskassur™ est une marque déposée par FRANOL Services / ISSN 1632-3106
Numéro de dépôt 702978 CNIL fait le 1 février 2001
en application de l'article 16 de la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés.
RiskAssur et RiskAssur-hebdo sont des éditions de FRANOL Services - Immeuble Val de Loire - 4 passage de la Râpe - 45000 Orléans - tel :02 38 21 30 88
RCS Orléans 339 587 768 - SARL de 7 622,45 € - Gérant : Olivier Kauf
- données légales