Une niche pour les assureurs : les rentes de survie pour les enfants handicapés

Il y a quelques jours, Olivier Kauf (Directeur de la Publication de RiskAssur) a participé à l'enquête du Vendredi diffusée part France 3 dans son édition du 30/09/2011.
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Tous les parents ayant un enfant handicapé se posent la même question, que va-t-il devenir après notre décès ?
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Il y a quelques décennies, une compagnie d'assurances aujourd'hui disparu avait imaginé un produit sous la forme d'une rente viagère, souscrit par les parents au bénéficie de leur enfant en situation de handicape.
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Mais le souci est que pour obtenir une rente significative à la sortie, il faut verser des sommes importantes chaque mois.
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Or, le problème est que les parents ayant un enfant handicapé mettent entre parenthèses leurs carrières professionnelles, de plus ils ont des dépenses quotidiennes plus importantes que les autres familles pour le bien-être de leur enfant. Les sommes qu'ils peuvent placer sont relativement modestes, nous le voyons dans le reportage de France 3, où la famille interviewée verse chaque mois 150 euros (ce qui est déjà pas mal).
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La Sécurité Sociale de son côté, comme la fait remarqué Olivier Kauf dans ce reportage, n'a pas de ressources illimités.
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Si les parents ont d'autres enfants, alors ce sont eux qui subviendront aux besoins de leur frère ou sœur, mais ce n'est pas la bonne solution et cela n'est pas fait pour rassurer les parents.
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Il faudrait, comme cela avait été conçu pour le premier contrat du genre, une rente minimum assurée par la Compagnie, même si la famille ne peut pas assumer les versements mensuels qui conviennent.
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Certains rétorqueront que les assureurs ne peuvent pas travailler à perte.
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Ils ont raison et ils ont tort.
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Sur une vision mono-produit et à court terme, travaille à perte est de la pure folie, mais en examinant la question autrement, les assureurs devraient mettre en avant ce type de contrat (avec toutes les précautions nécessaires pour éviter les abus).
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Pourquoi ?
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Simplement, parce que les assureurs qui mettraient en avant ce type de contrat pour les enfants handicapés, projetteraient une imagine positive, en montrant un comportement responsable et proche des familles.
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Qui n'a pas – malheureusement - autour de soi, dans sa famille, chez des proches, un enfant handicapé.
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Aussi, nombre d'assurés seraient naturellement sensibles à cette approche et se tourneraient vers ces assureurs aux comportements responsables pour toutes leurs assurances : voiture, logement, complémentaire santé, …
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Aujourd'hui, selon les chiffres à notre connaissance, sur les 600 000 handicapés en France, seulement 10 000 bénéficieraient d'une rente au moment du décès de leurs. (Pour en savoir plus, lire l'article publié par RiskAssur le 6 octobre http://www.riskassur-hebdo.com/actu01/actu_auto.php?adr=610110853)
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Or, l'assurance des enfants handicapés est indispensable pour les familles, pour qu'elles puissent sereinement s'occuper de leur enfant et partir en paix, et c'est là que les assureurs ont leur rôle social à jouer. Pas de manière discrète, mais avec une communication réelle et forte vers les familles. (A la Rédaction de RiskAssur, nous avons quelques idées sur la question, vous êtes assureurs, alors contactez-nous : olivier@riskassur.com )