Mise en garde contre l’utilisation intensive des téléphones sans fil

Cela fait des années que les experts du monde entier se penchent sur la dangerosité pour la santé de l’usage des téléphones sans fil, en visant plus particulièrement le risque accru du gliome, un cancer du cerveau.
#
Ainsi, un groupe de travail d’une trentaine d’experts de quatorze pays de l’Agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé, réuni à sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer, le CIRC, à Lyon est arrivé à la conclusion. Que l’usage des téléphones portables devait être classé comme « peut-être cancérogène pour l’homme ».
#
Le groupe de travail a fondé cette classification sur des études épidémiologiques montrant un risque écru associé à l’usage du téléphone sans fil, ce qui signifie qu’il peut y avoir un risque et qu’il reste à surveiller de près le lien entre les téléphones portables et le risque de cancer.
#
Le groupe de travail n’a pas quantifié le risque, mais fait référence à une étude se fondant sur l’usage du portable jusqu’en 2004, qui montre une augmentation de 40% du risque de gliomes chez les plus gros utilisateurs, définis à l’époque comme utilisant un portable et les téléphones sans fil en général, en moyenne 30 minutes par jours, ce qui est loin d’être exceptionnel actuellement.
#
En conclusion, le directeur du CIRC, Christopher Wild a estimé qu’il est important que des recherches complémentaires soient menées sur l’utilisation intensive sur le long terme des téléphones portables et, dans l’attente d’en savoir plus, il est important de prendre des mesures « pragmatiques » afin de réduire l’exposition aux ondes.
#
Il appartient à chacun de se protéger.