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Le don d

Le don d’organes

Article lu 15550 fois, depuis sa publication le 01/07/2013 à 11:43:54 (longueur : 4084 caractères)


Le 22 juin dernier se tenait la « Journée de réflexion sur les dons d’organes et de greffes ». Les transplantations d’organes permettent de sauver ou d’améliorer d’une manière exponentielle les conditions de vie d’un malade, mais également de faire des économies de santé. À ce jour, la France compte près de 500 000 porteurs d’un greffon.

Point sur la situation actuelle des greffes d’organes en France :
En 2012, 60,6 % des greffes concernaient les reins, 23 % le foie, 8% le cœur et 6,4 % les poumons. Plus de 5000 greffes ont été réalisées, alors que 16 630 malades sont en attente de greffe, depuis des années pour certains d’entre eux.

La pénurie de dons d’organes
La France affiche un taux de 25 donneurs par million d’habitants, contre 35,3 en Espagne. Plusieurs raisons expliquent ce manque de performance. D’une part, près d’un prélèvement sur trois est refusé par la famille du défunt. D’autre part, les techniques de transplantations d’organes s’affinent et rendent possibles des opérations qui ne l’étaient pas quelques années auparavant : le nombre de receveurs potentiels ne cesse donc d’augmenter. Enfin, le vieillissement de la population accroît également les besoins, en raison des dysfonctionnements dus à l’âge.

Qui sont les donneurs ?
Le don d’organe peut s’effectuer soit du vivant d’une personne sous certaines conditions, soit post mortem.

Les dons du vivant représentent 7,2 % des greffes en France. Sous réserve de compatibilité, ils sont limités aux personnes majeures et apparentées au premier degré, ainsi qu’à « toute personne ayant un lien affectif étroit et stable, depuis au moins deux ans avec le receveur ». Ces dons concernent les reins, dont un seul suffit à assurer une vie normale au donneur et le foie, dont le lobe prélevé a la particularité de se régénérer sur le donneur et de se développer sur le receveur.

Les dons post mortem concernent tous les organes : cœur, poumon, foie, rein et pancréas. Les prélèvements ne peuvent s’effectuer qu’en cas de mort encéphalique ou de cœur arrêté. Ces deux formes de décès sont rares, ce qui explique la pénurie d’organes, mais l’âge moyen des donneurs est en constante augmentation, ce qui compense un peu le manque de dons : on peut donner ses reins jusqu’à 85 ans, par exemple, si ceux-ci sont fonctionnels.

Comment devenir « donneur » ?
En France, la loi de bioéthique s’appuie sur le « consentement présumé » : toute personne, après sa mort, est donneur d’organes, sauf en cas de refus explicite. Pour refuser, il suffit de s’inscrire au registre national des refus de l’Agence de biomédecine. Dans les faits, le consentement présumé ne suffit pas : si la famille refuse le prélèvement d’organes sur le défunt, il n’a pas lieu. Petite remarque : le fait de refuser le prélèvement de ses organes n’interdit pas d’être greffé.

Pour être donneur, il faut donc avant tout faire connaître sa position sur le don d’organes à ses proches : dans un moment douloureux, un dilemme peut leur être épargné.

Organisation des greffes et des dons d’organes
En France, l’Agence de biomédecine gère les transplantations et les prélèvements d’organes, selon des critères médicaux et géographiques stricts. Elle centralise les listes d’attente et de greffons disponibles. Toutefois, des marges de progression existent puisque, dans une étude récente, la Société de néphrologie a pointé du doigt plusieurs faiblesses du système français, dont un manque de formation des personnels médicaux et une inégalité territoriale d’accès à la greffe.

Devant le retard français, la loi de bioéthique a été modifiée le 7 juillet 2011, pour faire du don d’organes une priorité nationale. Au niveau de l’agence de biomédecine, cela se traduit par les missions suivantes :
- augmenter le nombre de donneurs, via des campagnes de communication,
- améliorer l’information et la formation des personnels médicaux,
- améliorer la coordination territoriale et la qualité des greffons.







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