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Des vétérinaires au secours de la médecine de ville Article lu 32372 fois, depuis sa publication le 16/12/2011 à 09:02:09 (longueur : 2848 caractères)
Pour faire face à la pénurie de médecins généralistes, au point de transformer certaines régions en desserts médicaux, un député d de la Côte d’Or propose de faire appel aux vétérinaires pour combler ces vides.
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Il estime qu’en leur proposant une année d’étude supplémentaires, ils pourraient intervenir dans les maisons de santé, en considérant qu’il s’agit de vrais médecins.
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A cet égard, de mauvaises langues affirment que bon nombre de médecins se sont tournés vers la médecine humaine après avoir échoué en médecine vétérinaire, trop difficile à atteindre pour eux.
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D’autres disent qu’il est plus facile de soigner un humain qui peut expliquer de quoi il souffre qu’un animal, dans l’impossibilité de s’exprimer.
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Quoiqu’il en soit, cette proposition, transmise par son auteur à l’Agence régionale de santé de Bourgogne et au Conseil de l’ordre des médecins a fait l’objet de vives critiques, bien qu’elle mérite d’être creusée.
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Pour le président du Conseil régional de l’ordre des vétérinaires de Bourgogne, Gérard Vignault, les vétérinaires ne sont pas du tout formés pour faire une médecine humaine et ce serait un recul des soins apportés aux gens.
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Le président du Conseil de l’ordre des médecins de Côte d’Or, les Docteur Jean-Pierre Moraux semble préférer traiter la chose avec humour en disant que « c’est un pavé dans la mare » alors que la directrice de l’Agence régionale de santé de Bourgogne, Monique Cavalier, met en avant l’irréalisme du projet.
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Elle affirme : « Aujourd’hui, ce n’est absolument pas pensable, la réglementation est claire, elle fait en sorte que nous ayons des médecins dans les zones rurales »
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Soit, mais s’il n’y en a plus suffisamment ?
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Cependant, le fait de dire « aujourd’hui » laisse à penser qu’il pourrait en être autrement demain et que l’on doit pouvoir creuser la suggestion, plutôt que de la rejeter sans appel.
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En effet, la médecine humaine et la médecine vétérinaire ont des points communs et on pourrait imaginer des passerelles entre les deux, au niveau des études, qui permettrait à un étudiant de passer successivement les deux diplômes, celui de médecin et celui de vétérinaire.
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Une fois les diplômes obtenues, il aurait la possibilité, selon ses gouts personnel, mais aussi selon les opportunités qui s’ouvrent à lui, de choisir sa voie et aussi, d’en changer par la suite.
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L’idée de permettre à un vétérinaire, docteur en médecine d’exercer simultanément la médecine humaine, notamment dans une maison de santé, pourrait faire parti de l’ordre des choses, sans qu’il s’agisse de recevoir en consultation, indistinctement dans un même cabinet, les animaux et leurs propriétaires, bien que !
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Dans une zone rurale il pourrait, en se rendant dans une exploitation agricole, s’occuper d’un animal malade, puis de soigner une personne alitée dans la maison.
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