Un accident qui risque de mettre à mal les croisières maritimes

Ceux qui ont connu en son temps les lignes racés du France ou encore du Mermoz , les deux derniers paquebots de la Compagnie Générale Transatlantique des navires prestigieux concurrencés par l’avion sur les lignes pour lesquelles ils étaient conçus, sont surpris de voir flotter aujourd’hui ces hautes « caisses à savon » mis à l’eau, rentabilité oblige ,pour distraire à chaque voyage plus de 3000 croisiéristes, embarqués à leur bord.
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Les croisières ne sont plus réservées à une clientèle fortunée, d’où ces navires de plus de 10 étages de haut, conçus pour en assurer la rentabilité et à se demander où se situe la ligne de flottaison qui en assure la stabilité.
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On a reproché en son temps au Titanic d’avoir coulé en trois heures, après avoir heurté un iceberg, mais c’était en 1912, alors que le Costa Concordia, après avoir vu sa coque déchirée de la même manière que celle du Titanic, pour avoir heurté des roches , s’est échoué à une cinquantaine de mètres du rivage, éventré et couché sur le flanc en moins de temps qu’il faut pour le dire.
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Les passagers du Costa Concordia ont eu plus de chance que ceux du Titanic, mais en pleine mer, leur sort aurait être encore pire.
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Il y avait plus de 3000 trois mille touristes à bord, soit en tout 4 229 personnes avec les membres d’équipage, qu’il a fallu évacuer dans des conditions invraisemblables, sur lesquelles la justice aura à intervenir une fois les faits clarifiés.
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Le problème qui s’est posé, tient d’après les premières déclarations au comportement de l’équipage, à commencer par celui du commandant.
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Sur ces navires destinés à la croisière, le personnel est affecté au service des passagers, pour les nourrir et les distraire, pour l’entretien et le nettoyage des cabines et des espaces communs et pour assurer tous les services nécessaires à la vie et à la sécurité de plus de 4 000 personnes.
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Cependant, le navire de croisière reste avant tout un navire exposé aux aléas de la mer, conçu et équipé pour y faire face techniquement, en étant doté d’un équipage formé et encadré, pour assurer la sécurité des passagers dans la pire des hypothèses, celle qui conduit à son abandon.
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La réglementions impose, dès le second jour à bord, la tenue d’un exercice d’évacuation général pour familiariser les passagers avec les moyens mis à leur disposition à cet égard, reconnaître son canot de sauvetage et le chemin pour y accéder.
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Selon certains passagers, cet exercice n’a pas eu lieu, à moins qu’ils n’y ont pas participé, faute d’en avoir été informé.
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Pour le moment, on ne dispose, pour savoir ce qui s’est passé, que des premières déclarations des autorités italiennes locales et du témoignage des passagers, traumatisés par l’aventure qu’ils viennent de vivre et qui sont, le moins que l’on puisse dire, surprenantes.
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Le commandant du navire, qui dirigeait la manœuvre, se serait approché de manière maladroite de l'Ile de Giglio au point de heurter un éperon rocheux qui, selon lui ne figurait pas sur les cartes nautiques, une hypothèse immédiatement exclue par les garde-côtes.
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Selon les autorités, le commandant du Costa Concordia, a été arrêté une fois à terre, avant l’évacuation de la totalité du navire, alors que selon la tradition, il quitte son navire que le dernier et ce au prix de sa vie.
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En fait, ca sera facile à vérifier.
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Des passagers, une fois à terre ont décrits des scènes d’apocalypse, en dénonçant l’impréparation de l’équipage, alors que de nombreux enfants et des personnes âgées étaient à bord, ce qui n’a pas facilité l’évacuation, au moment où l’abandon du navire était annoncé.
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Quelques informations sur le naufrage du Costa Concordia

- Italie/naufrage: une erreur humaine "impondérable" :

: http://www.riskassur-hebdo.com/actu01/actu_auto.php?adr=1601121302
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- Italie/naufrage: tragédie humaine et risque écologique autour de l’épave :

http://www.riskassur-hebdo.com/actu01/actu_auto.php?adr=1601121255