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Mise en cause, par deux éminents professeurs de médecins, du marché du médicament Article lu 16313 fois, depuis sa publication le 17/09/2012 à 09:20:41 (longueur : 3329 caractères)
Bernard Debré et Philippe Even passent au crible 4 000 médicaments dans un livre choc « le Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » dans lequel, les deux professeurs ont compilé toutes les études sur les médicaments commercialisés en France, pour en faire un résumé à la portée du grand public.
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Selon les auteurs, la moitié des médicaments sont inutiles, 20% présentent des risques et 5 % sont potentiellement très dangereux, en fournissant quelques exemples qui devraient donner mauvaise conscience aux médecins qui les prescrivent, même s’ils sont remboursés par la Sécurité sociale.
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L’industrie pharmaceutique est présentée dans leur ouvrage comme la plus lucrative, la plus cynique, la moins éthique de toutes les industries, sans tenir compte des sommes considérables qu’elle consacre à la recherche, avec la prise de risques financiers énormes lors de la mise au point de molécules nouvelles, comme par exemple dans le domaine des antibiotiques, pour relayer ceux devenu inefficaces aux attaques microbiennes, ce qui permet de sauver des vies.
Il est exact, que les laboratoires exercent leur activité pour réaliser des profits, mais quelle est l’industrie qui agit autrement.
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Pour étayer leur attaque contre l’industrie pharmaceutique, les auteurs citent en exemple le traitement du diabète.
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Le diabète qui peut se traiter efficacement avec deux médicaments mis sur le marché avant 1960, tout en pouvant être traité avec douze molécules nouvelles, moins efficaces et entre 20 et 60 fois plus chères. Écrivent-ils.
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Tous ces médicaments, plus couteux que les anciens, grèvent le budget de l’assurance maladie et on y découvre qu’il serait possible d’économiser 15 milliards d’euros par an, en les dé-remboursant.
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Pour eux « Il y a un réel gisement qui permettrait de rembourser une partie de la dette ou alors d’être affectés à des postes qui vont mal. »
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Cependant, il faut savoir que le poste médicament, ne représente que (vous en avez lu 59%, il reste à lire 41%, de cet article.)
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