Les surprises du transport aérien

Lorsque l’on prend l’avion, il faut s’attendre à tout, y compris de voir le commandant de bord faire la quête auprès des passagers pour payer le kérosène pour le décollage du retour.
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On peut s’attendre à cette situation sur le vol d’une compagnie au bord de la faillite, qui s’est vue couper les crédits avant d’avoir pu faire le plein de kérosène, mais pas sur un vol d’Air France, et pourtant, ce qui vient d’arriver.
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Il faut dire que les conditions de cette mésaventure étaient particulières pour ce vol AF562, qui devait se rendre à Beyrouth.
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Alors que leur avion était en approche, des troubles ont éclaté près de l’aéroport de Beyrouth, en conduisant le centre de coordination d’Air France à dérouter le vol AF56 en provenance de Paris, sur Amman en Jordanie.
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Malheureusement , la route à suivre étant trop longue pour la réserve de kérosène dont disposait encore l’A330, celui-ci pouvait se poser soit à Tel-Aviv, soit à Damas et c’est finalement Damas qui a été choisi par le commandant de bord, qui préférait sans doute les risques politiques aux risques supposés de tirs de missiles , alors que l’aéroport Ben Gourion était ouvert à la circulation civile.


En effet, les passagers auraient pu être iniquités par les autorités syriennes en raison de la position prise par la France dans le conflit interne qui y sévit.
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Le commandant est maître à bord, cependant, le risque pris à cet égard mérite explication, ce que notre ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’apprête à demander à Air France.
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Heureusement, l’incident s’est désenroulé très vite et a été traité sans doute au seul niveau des autorités aéroportuaires de Damas, sans l’intervention des autorités politiques, dont la réaction aurait pu être fâcheuse pour les passagers d’un avion français.
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Le côté inattendu de l’affaire a été l’impossibilité, dans un premier temps, pour le commandant de bord de payer la quinzaine de tonnes de kérosène (vous en avez lu 80%, il reste à lire 20%, de cet article.)

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