Les pistes de Marisol Touraine pour assainir les comptes de la protection sociale

La ministre des Affaires sociales et de la Santé, s’exprimant à l’occasion d’une manifestation politique, à évoqué quelques pistes permettant de faire évoluer le financement de la protection sociale, dont elle a la charge dans le cadres du gouvernement.
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Elle a évoque le financement des prestations sociales, qui reposent pour des raisons historiques sur le revenu du travail et qui montrent maintenant leurs limites.
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Marisol Touraine souhaite faire participer d’autres sources de financement que le travail, en citant le recours à une taxe écologique, pour venir participer au financement de l’assurance maladie, à cause de l’impact de l’environnement sur la santé des Français.
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Alors que l’on s’attendait comme source de financement à solliciter le revenu du capital, elle a évoque la possibilité de faire participer au financement de l’assurance maladie l’industrie pharmaceutique et l’industrie du tabac, la première à cause de l’importance des médicaments dans le coût de la santé et la seconde à cause du nombre de victimes du tabac et de leur coût pour l’assurance maladie.
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Cependant, pour ce qui est de l’industrie pharmaceutique, le gouvernement contrôle son activité par les autorisations de mise sur le marché des médicaments, dont il a la maitrise et par la négociation des prix des médicaments par l’assurance maladie.
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Pour ce qui est des méfaits du tabac sur la santé et de leur coût pout les finances publiques, ce sont les taxes spécifiques sur les produits du tabac qui sont notamment perçues pour y faire face.
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Le tout est d’en dresser le bilan et de réajuster le niveau des taxes, si nécessaires.
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Par ailleurs, les activités de l’industrie des médicaments comme celle du tabac sont soumises à l’impôt sur les bénéfices.
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Ceci n’empêche pas de créer une taxe spécifique sur le chiffre d’affaires de ces activités, destiné au financement de l’assurance maladie, si le gouvernement en décide ainsi.


Marisol Touraine a également évoqué la question des retraites, qui sera est un enjeu important de l’année qui vient.
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Comparant les différences d’espérance de vie entre ouvriers et cadres supérieurs, elle a affirmé que nous devons faire en sorte que les conditions de départ à la retraite ne soient plus les mêmes pour tous.
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On ne peut que lui donner raison, si elle veut introduire dans notre système de base la notion d’espérance de vie au moment du départ à la retraite.
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Enfin, le dernier point évoqué, par la ministre, est (vous en avez lu 78%, il reste à lire 22%, de cet article.)

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