Le devenir de l’épave du Costa Concordia devra être tranché dans les prochains jours

Toujours couché sur son flanc, à 30 mètres du rivage, au large de la petite ile de Giglio, le risque de voir l’épave du Costa Concordia glisser vers le fonds de la mer semble s’éloigner.
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Ainsi, le gouvernement italien, qui craint avant toute une marée noire sur ses côtes, a donné le feu vert au démarrage de l’opération de pompage des 2 300 tonnes de fioul lourds contenu dans les réservoirs de l’épave.
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Entre temps, l’opération de pompage, telle que prévue, durera 4 semaines, en ayant été préparée activement par l’entreprise Smit Salvage, spécialisée dans ce type d’opération.
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Par ailleurs, les recherches des passagers et des membres de l’équipage disparus, dont le nombre risque d’augmenter, pourront se poursuivre dans la partie immergée de l’épave, par les équipes de plongeurs en activité.
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Concernant le nombre de disparus, le commissaire spécial en charge localement de la gestion de la catastrophe, Franco Gabrielli vient d’évoquer la possibilité que des passagers clandestins, donc non enregistrés sur la liste des passagers étaient à bord au moment du naufrage ce qui risque d’augmenter le nombre de victimes.
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C’est l’identification du corps d’une victime, de nationalité hongroise, dont la famille a confirmé la situation irrégulière à bord du navire avec la complicité d’un membre de l’équipage, qui laisse craindre que d’autres personnes aient pu s’y trouver dans les mêmes conditions.
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Une fois les réservoirs vidés et les recherche de disparus terminées, il faudra disposer de l’épave, afin de dégager l'ile de Giglio de son hôte de 115 000 tonnes.
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Trois solutions sont techniquement envisageables, le démantèlement sur place, le renflouage ou l’abandon, tout en sachant que rien ne pourra être décidé sans l’accord des autorités mais aussi avec celui des assureurs, dans la mesure où car le coût final du sinistré, en sera affecté.
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Le démantèlement sur place consiste à découper la coque avec d’immenses cisailles hydrauliques et de transporter les éléments du navire par voie maritime, en direction d’un chantier chargé du démantèlement final et du recyclage, conformément aux dispositions antipollution applicables en la matière.
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Une autre solution consiste à colmater les voies d’eau et à redresser le navire afin de pouvoir le remorquer vers sa destination finale.
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Il pourrait s’agir soit d’un chantier de démolition mais aussi d’un chantier naval, s’il est techniquement et économiquement souhaitable de le rendre à sa destination première, de navire de croisière.
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Enfin, la troisième solution consiste, faute de pouvoir ou de vouloir passer par l’une des premières, de procéder à l’abandon du navire, en le faisant basculer dans la fosse dans laquelle il menace encore de glisser.
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La solution de l’abandon volontaire, qui ne se poserait pas si l’épave devait glisser par lui-même vers le fonds, risque d’être refusé par le gouvernement italien, car l’épave renferme d’importantes quantités de produits polluants, qui remonteront plus ou moins rapidement à la surface de l’eau alors que l’épave ne giserait que par 80 mètres de fonds.
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Alors, peut-être verra t’on un jour le Costa Concordia naviguer à nouveau, mais très certainement sous un autre nom.