La sécurité routière, grande cause nationale

Au moment où la fronde des automobilistes contre la suppression des panneaux avertisseurs de radars fixes reçoit le soutien de bon nombre de députés en mal de réélection, le Premier ministre, François Fillon a déclaré :

« La sécurité routière, grande cause nationale »

lors de sa visite au site de l’Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle, l’Utac à l’autodrome de Linas Montlhéry.
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François Fillon a rappelé que la politique de sécurité routière avait eu des résultats spectaculaires depuis 10 ans, permettant de passer de 8 000 morts en 2002 à moins de 4 000 morts en 2010.
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Or, depuis quelques mois le gouvernement constate un relâchement dans le respect des règles de la sécurité routière, avec une hausse du nombre de tués et de blessés, ce qui l’a conduit à réagir avec force et rapidité lors du Comité interministériel de la sécurité routière du 11 mars dernier.
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Le Premier ministre a souligné que la suppression des panneaux avertissant la présence des radars et une mesure importante car leur valeur pédagogique des débuts n’a plus lieu d’être, désormais on freine avant le panneau et on réaccélère juste après le radar.
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Il a ajouté que le gouvernement travaille à mettre en œuvre des instruments d’information et de pédagogie sur le bord des routes, en faisant sans doute allusions aux radars éducatifs installés à l’entrée de plus en plus de communes pour indiquer aux automobilistes la vitesse à laquelle ils entrent dans l’agglomération, avec un large sourire jusqu’à 50 km/h et qui se transforme en grimace au-delà.
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Pour conclure, il a rappelé que c’est le rôle du Gouvernement de mobiliser tous les citoyens autour d’une cause qui est une cause sacrée qui concerne la vie, qui concerne les familles, qui concerne nos enfants :

« C’est donc un pacte pour la sécurité routière que nous devons ensemble renouveler »
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Malgré ces fortes paroles, alors qu’il paraissait à l’instant « T » illusoire d’espérer que les interventions et les pressions des un et des autres puissent faire revenir le gouvernement sur sa décision de retirer les panneaux avertisseurs des radars fixes , il semblerait que les parlementaires de la majorité aient été entendus et que le retrait des panneaux ne soit plus d’actualité.
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Dans son intervention, François Fillon n’a pas évoqué les mesures annoncées destinées à mettre en œuvre l’interdiction des avertisseurs de radars incorporés dans des instruments d’aide à la circulation, qui ont leur utilité sans être à proprement parlé, des détecteurs de radars, mais qui remplissent actuellement le même office.
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Il faut reconnaître, à la décharge des automobilistes, qu’il n’est pas facile de contrôler en permanence la vitesse de sa voiture, si elle n’est pas équipée d’un contrôleur ou d’un l’imitateur de vitesse, qui sont loin d’être, actuellement, des équipements courants.