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Le gouvernement a engagé la lutte contre le risque d’échec scolaire Article lu 20855 fois, depuis sa publication le 25/07/2012 à 13:31:19 (longueur : 3657 caractères)
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en compagnie du ministre de l’Education nationale, Vincent Paillon, assisté de la ministre déléguée en charge de la réussite éducative, George Pau- Langevin ont ouvert à la Sorbonne la grande négociation sur la refondation de l’école, afin de donner lieu à un projet de loi d’orientation et de programmation dès cet automne.
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Une loi de plus pourrait, dira-t-on mais, celle à venir ne portera pas, comme à l’accoutumé, le nom du nouveau ministre de l’Education nationale qui l’a conçue, car elle sera le fruit d’une négociation.
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En effet, le Premier ministre a affirmé « Je crois à la force de la mobilisation collective qui seule permettra d’apporter des solutions nouvelles ».
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En effet, il s’agit d’intéresser à l’enseignement qui leur est prodigué une population très différente de celle qu’a connue Jules Ferry à la fin du 19eme siècle.
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A l'époque des lois de Jules Ferry, nous étions en 1881-1882, l’enseignement public s’adressait à une population homogène à tous égards et qui avaient, en dehors de l’école, les mêmes occupations et distractions les mêmes débouchés et pouvaient bénéficier chez eux d’un minimum de soutien scolaire, même s’ils entendaient parler un patois.
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Les instituteurs de l’époque leur enseignaient, jour après jour, après une courte leçon de morale, les connaissances de bases, lire, écrire et compter, encore indispensable mais trop souvent négligés.
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Les instituteurs étaient des notables, respectés dans leur entourage, tandis que les « professeurs des écoles » d’aujourd’hui sont des universitaires mal préparés à affronter la population scolaire de notre temps.
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Alors que l’instituteur avaient en charge, les uns des garçons et les autres des filles, vêtus des mêmes blouses souvent fourni par le mairie, en étant eux-mêmes vêtus d’une tenue grise, les professeurs des écoles voient arriver une population mixte en tenues multicolores, avec des écouteurs aux oreilles, qui les isolent du monde extérieurs et trop souvent taraudés par des problèmes relationnels et d’argent.
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Beaucoup vont à l’école parce que c’est obligatoire et sont hostile à toute discipline et après les heures d’écoles, ils ne peuvent bénéficier d’aucun soutien scolaire, en appartenant à une famille qui vit selon ses coutumes ancestrales.
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Dans ce contexte, des parents, soucieux de l’avenir de leurs enfants, les inscrivent, malgré le sacrifice financier que cela implique, dans des écoles libres, ce qui appauvrit l’enseignement public.
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Il ne faut pas croire que l’enseignement public est aussi mauvais que l’on croit, car il produit régulièrement des exemples de réussite exemplaire.
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Les problèmes à résoudre sont immenses et ils ne datent pas d’hier.
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L’essentiel passe par la formation des enseignants qui doivent être en mesure d’intéresser et de motiver les élèves qui leur sont confiés, tout au long de leur scolarité.
Les rythmes scolaires et les dates des vacances sont certes importants, mais sans plus.
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Il faut apprendre aux plus jeunes à lire, à écrire et à compter, comme du temps du certificat d’études, avant leur entrée en sixième et de parfaire, en même temps, leurs connaissances en vue de l’entrée dans la vie active, qui ne passe pas nécessairement par un quelconque baccalauréat, complété par des années universitaires sans débouchés réels.
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Il ne s’agit pas non plus de niveler l’enseignement par le bas et de négliger l’accès à l’enseignement supérieur ; qui doit rester ouvert à un maximum de jeunes.
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Attendons de juger par les résultats ce que les pouvoirs publics entendent par une école de la République plus efficace et plus juste.
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