Vers une société sans monnaie fiduciaire

La monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale représentent deux facettes d’une même réalité économique, mais chacune possède ses particularités et ses implications profondes. La monnaie fiduciaire, ce sont ces billets et pièces que nous manipulons quotidiennement, ces objets tangibles qui passent de main en main, conférant à chacun une forme de pouvoir d’achat immédiat. Leur valeur ne réside pas dans la matière dont ils sont faits, mais dans la confiance que nous leur accordons. Une simple feuille de papier devient un précieux billet de banque grâce à l’autorité de l’institution qui l’émet et à la conviction collective que ce papier vaut ce qui y est imprimé.

Cependant, cette même monnaie fiduciaire présente des avantages et des inconvénients. Elle est universellement accessible, utilisable par quiconque, sans distinction de statut ou de technologie. C’est cette simplicité qui fait d’elle une alliée précieuse dans les échanges quotidiens. De plus, elle garantit une certaine forme d’anonymat, chaque transaction en espèces restant confidentielle, à l’abri des regards indiscrets et des systèmes de surveillance. Pourtant, (vous en avez lu 17%, il reste à lire 83%, de cet article.)

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