Premier observatoire de la santé des dirigeants de PME

Le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), Malakoff Médéric et l'Observatoire AMAROK publient les résultats de la 1ère phase de leur programme d'études sur la santé des dirigeants en France.
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En France comme dans la plupart des autres pays, il existe très peu de connaissances spécifiques sur la santé des dirigeants d'entreprise.
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Pourtant, ils sont cependant à l'origine d'une grande part de la création de la richesse nationale (56 % du PIB) et les principaux pourvoyeurs d'emplois : les PME représentent 82% des emplois créés en France (panorama du CJD août 2011).
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C'est pour combler cette lacune de connaissance que ces trois acteurs, engagés en faveur de l'amélioration de la santé et du bien-être en entreprise, ont lancé en mai dernier un programme d'études sur l'état de santé des dirigeants de TPE et PME en France. Elle a été menée en octobre 2011 par téléphone auprès d'un échantillon de 700 dirigeants travailleurs non salariés (TNS), représentatif des dirigeants de PME et de TPE dont les effectifs sont compris entre 3 et 249 salariés.
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Il ressort que les dirigeants subissent une forte charge de travail, ainsi 57 % des dirigeants interrogés travaillent 6 jours et plus par semaine et 66 % travaillent plus de 50 heures par semaine.
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Par ailleurs, ils ont une visibilité économique réduite, ils sont 35 % à indiquer ne pas pouvoir estimer leur chiffre d'affaires à 6 mois.
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Pourtant, 81 % des dirigeants indiquent « ne jamais avoir ressenti de déprime ni de sentiment d'isolement ». Sur cette même question, les salariés et les cadres ne sont que 40 %. En ce sens, 81 % des dirigeants jugent leur état de santé physique bon ou très bon. Ils sont 71 % des salariés et 76 % des cadres.
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Concrètement, les dirigeants sont moins affectés par les troubles musculo-squelettiques (TMS) que les salariés. Le premier trouble cité concerne le mal de dos, cité par 22 % des dirigeants, mais 39 % des salariés et 29 % des cadres.
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Les dirigeants se sentent bien, et c'est peut être pour cela que 30 % ne sont pas suivis régulièrement par leur médecin généraliste, contre 21 % des salariés et des cadres.
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Par contre les dirigeants sont plus « gros » que les cadres, si 55% ont un IMC nomal, 36% ont un IMC supérieur à 24 (donc en surpoids), contre 30% pour les salariés. (pour calculer votre IMC sur iPhone : http://itunes.apple.com/fr/app/imc-indice-la-masse-corporelle/id387677650?mt=8)
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Concernant la possibilité de vie professionnelle et vie personnelle, ils jouent à armes égale avec les cadres salariés. 33% des dirigeants et 34% des cadres ont des difficultés à concilier ces 2 mondes.
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Peut être cela a-t-il un lien, seulement 9 % des dirigeants déclarent pratiquer une activité physique légère tous les jours, contre 17% pour les salariés. 35% des dirigeants ne pratiquent quasiment aucun sport, contre 26% pour les salariés non cadres et 19% pour les salariés cadres.
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Pourtant, 33,7% des font très attention à leur équilibre alimentaire, contre 13,2 % des salariés.
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Pour Michel Meunier, Président du CJD : « Faire de la lutte contre le stress une source de performance et de différenciation, c'est le pari que le CJD relève dès maintenant en prenant totalement en compte ce phénomène dans le cadre de la performance globale que le mouvement défend. Lutter contre le stress, développer la motivation, donner du sens, remobiliser les collaborateurs autour d'un vrai projet d'entreprise, autant de challenges pour que les entreprises retrouvent du sens et de la crédibilité dans l'opinion publique, l'entreprise étant l'un des derniers lieux de partage, d'évolution humaine et culturelle. »
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Guillaume Sarkozy, Délégué général du groupe Malakoff Médéric indique : « En complément des études que nous menons depuis 3 ans sur la santé des salariés, ce programme s'inscrit dans la stratégie de prévention santé et de gestion du risque proposée à nos entreprises clientes. Il permettra au Groupe, dont la clientèle d'entreprises est composée très majoritairement de TPE et PME, et qui est un assureur historique des travailleurs non salariés (TNS), de développer des innovations adaptées aux spécificités des dirigeants d'entreprise. C'est un levier pour sensibiliser les chefs d'entreprise et les conduire à faire de leur entreprise un territoire de santé active et de bien-être, propice à l'amélioration de la compétitivité ».
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Pour Olivier Torrès, Président de l'Observatoire AMAROK : « Cette étude épidémiologique est une première en France. Elle met en exergue l'importance que revêt le capital santé des dirigeants de PME et de TPE. Elle constitue une avancée scientifique décisive pour les sciences de l'entreprenariat. Elle invite à mieux connaître les ressorts positifs pour la santé de l'acte d'entreprendre. »