Un quatrième plan s’impose pour parfaire la lutte contre la douleur

Le rapport publié par le Haut Conseil de la santé publique, le HCSP, sur l’évolution du troisième « plan douleur » insiste sur son échec total dans le domaine de la prise en charge des populations les plus vulnérables, bien que prioritaire du plan 2006-2010.
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Par contre, des progrès ont été faits dans la prise en charge de la douleur chez les enfants, notamment lors de la réalisation d’actes médicaux invasifs.
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Chez les personnes âgées, l’effort a été centré sur les institutions gériatriques, en laissant de côté celles vivant à domicile.
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Bien sur, l’argent a toujours manqué, car sur les 26,7 millions d’euros, 21,4 millions seulement on été engagés et, comme pour les deux plans précédents, le rapport laisse entendre que les sommes n’arrivent pas toujours à leur destinataires initiaux.
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Sous réserve d’un bilan réel de l’utilisation des crédits, l’argent a probablement été utilisé à d’autres fins au sein des l’établissement de santé, ce qui veut dire que, dans le cadre d’un budget global, les sommes « douleur » peuvent servir à financer d’autres priorités, voire à combler des déficits.
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Par ailleurs, le HCSP pointe le manque de structures spécialisés de traitement de douleurs chroniques et rebelles et dénonce le manque de formation des médecins.
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Il préconise l’élaboration d’un quatrième plan pour tenter d’améliorer le sort des personnes qui souffrent et pour donner un nouveau souffle aux actions entreprises.