Panne du marché du carbone européen, victime de la récession

Avec la récession économique, les quotas de carbone distribués aux industriels sont devenus largement excédentaires, ce qui a entrainé la chute du prix moyen de la tonne négocié en bourse d’échange, qui est tombé aux alentours de 7 euros.
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Ce prix est nettement insuffisant pour engendrer des inversement orientés vers les énergies propres, ce qui empêche le marché de jouer son rôle contre le réchauffement climatique pour lequel il a été conçu.
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A 7 euros la tonne, un grand nombre de projets d’investissements ne sont plus rentables, qu’il s’agisse des énergies renouvelables, du stockage et de la capture de carbone ou des techniques propres.
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Il est financièrement préférable d’y renoncer, comme par exemple le projet de pilote de captage et de stockage de CO2 qui devait être mis en œuvre sur les hauts fourneaux d’Arcelor Mittal à Florange en Moselle.


Comme programmé, Bruxelles doit mettre aux enchères, à partir de 2013 les quotas attribués à chaque Etat membre de l’Union européenne, or dans la conjoncture actuelle, la Commission européenne propose de les réviser en baisse, avec l’espoir de pouvoir retourner rapidement vers un prix supérieur à 12 euros la tonne.
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Cette situation perturbe la politique à suivre par Bruxelles, notamment ce qui concerne le sort à donner aux quotas non utilisés, avec des avis variables selon les branches d’activité.