Notable révision en hausse du nombre de victimes de la grippe A

La grippe A, provoqué par le virus H1N1 est apparu en 2009 en touchant, contrairement à la grippe saisonnière, des personnes nettement plus jeunes.
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Devant son ampleur, l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS a qualifié la situation de pandémique en incitant les grands laboratoires pharmaceutiques de réputation mondiale à se lancer de toute urgence dans la mise au point et dans la production d’un vaccin destiné à la contrer.
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Tout le monde a gardé en mémoire les efforts déployés en France par la ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot-Narquin, pour se procure en quantité suffisante le vaccin attendu, afin de pouvoir vacciner tous les Français qui en feront la demande, puis du peu de succès qu’à rencontré la campagne de vaccination, une fois le vaccin mis à la disposition du public.
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Cette opération, qui s’est avérée fort couteuse, a été vivement critiquée mais elle n’a peut être pas été aussi inutile comme on a pu le dire à l’époque, car la pandémie mondiale pourrait avoir fait 15 fois plus de morts que les chiffres avancés jusqu’à présent.
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Alors que l’OMS faisait état jusqu’à présent de 18 500 décès avérés, une nouvelle étude modélisée avance une fourchette comprise entre 151 700 et 575 400 morts, victimes de la grippe H1N1 contractée la première année.


Cette estimation doit être affinée, car cette grippe touche majoritairement des personnes de moins de 65 ans et que l’étude a été étendue au sud-est asiatique et à l’Afrique où la grippe est rarement prise en compte.
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Les résultats montrent qu’il est urgent d’améliorer la réponse globale à de futures pandémies et de développer la production et la fourniture de vaccins anti-grippaux en Afrique et en Asie du sud-est.
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Rappelons, à titre de comparaison, que la grippe saisonnière fait dans le monde, selon les estimations de l’OMS, entre 250 000 et 500 000 morts chaque année.