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L’atome de la discorde Article lu 16721 fois, depuis sa publication le 28/08/2012 à 16:34:54 (longueur : 3165 caractères)
Le candidat à la l’élection présidentielle, François Hollande, aujourd’hui élu Président de la République, s’est engagé vis-à-vis de ses partenaires écologistes qui prônent la sortie immédiate du nucléaire :
- de fermer la centrale de Fessenheim avant la fin de son quinquennat, la plus ancienne encore en service, parce que située en Alsace sur une faille sismique,
- de ramener en vingt ans la part de l’électricité nucléaire dans la production d’électricité de 75 à 50%.
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Ces engagements ont fait l’objet d’un accord écrit entre les deux parties, programme sur lequel est fondée la participation des écologistes au gouvernement actuel.
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Cependant, une fois en responsabilité, le gouvernement doit faire face à la réalité, généralement différente de celle imaginée au moment de la campagne électorale.
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C’est ainsi que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, une fois confronté dans son domaine difficile à cette réalité, a déclaré à la télévision, sur la chaine d’information BFM que « le nucléaire est une filière d’avenir » en ajoutant : #
« Avec une augmentation continue de la consommation des ménages et des industrielles, même en maintenant notre parc central actuel, la question est de savoir si nous allons continuer à investir » en reconnaissant qu’il ne faut pas abandonner le nucléaire mais qu’il « il faut le rééquilibrer ».
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C’est ainsi que François Hollande a décidé de poursuivre la construction de l’EPR de Flamanville dans la Manche, censé entrer en service en 2016.
Interrogé sur la tenue des promesses du candidat François Hollande de réduire le nucléaire en France, il a répondu que la réduction du nucléaire se conjugue dans une équation à deux variables, la quantité de ce que l’on consomme chaque année, qui augmente et l’offre.
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Il a ajouté, en substance, que nous avons besoin d’énergie et pas trop chère, que la France a un atout extraordinaire entre ses mains, avec ses centrales nucléaires, qui lui a permis de passer les épreuves du choc pétrolier et la crise avec une énergie au coût abordable.
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Il en a profité pour indiquer que plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni revenaient au nucléaire et que la France participera aux appels d’offres.
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Ce faisant, il a agité le « chiffon rouge » devant les écologistes qui ont vivement réagi à ces propos.
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D’autres ministres comme (vous en avez lu 75%, il reste à lire 25%, de cet article.)
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