A propos du gaz de schiste

A l’occasion de l’ouverture de la conférence environnementale, le Président de la République a annoncé que sept demandes de permis d’exploration d’hydrocarbures, portant sur des gisements de gaz et de pétrole de schiste allaient, sans attendre, être rejetées.
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L’exploitation de ces gisements, qui fait appel à des moyens non conventionnels est perçu par les écologistes comme un danger pour l’environnement, tandis que les défenseurs de l’exploitation des gisements des gaz de schiste mettent en avant la possibilité d’exploiter une ressource minière nouvelle en France, alors que le pays est pratiquement à 100% tributaire des importations de gaz.
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Ajoutons que la France serait, avec la Pologne, le pays d’Europe le plus richement doté en ressources en gaz de schiste.


Malheureusement, c’est un gaz qui, contrairement au gaz conventionnel, se trouve piégé à l’intérieur de roches non perméables, qu’il faut fracturer pour l’en extraire.
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Les pétroliers ont mis au point un système de fracturation hydraulique de la roche qui consiste à y injecter, un mélange d’eau, de sable et de produits chimique, sous haute pression pour pouvoir en extraire la gaz.
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Précisons que dans les gisements traditionnels, pour extraire le gaz contenu sous pression dans des roches poreuse, il suffit d’atteindre par forage le gisement d’y implanter une crépine, un tube percé de trous et raccordé à la tête de puits en surface par des tubes en acier.
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Ce dispositif permet au gaz, en fonction de sa pression, de remonter à la surface, même si le gisement se situe à plusieurs millier de mètres sous terre, comme le gisement de gaz de Lacq en Aquitaine qui était situé à …
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…Cependant, les propriétaires des terrains ne s’en plaignent pas, car les indemnités d’occupation versées par les pétroliers représentent, en moyenne, trois fois la valeur locative des terrains.
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Une fois le ou les puits équipés, les pétroliers remettent le terrain en état et achètent ou louent au prix fort les terrains occupés par les têtes de puits et les raccordements aux gazoducs ou aux pipe-lines, nécessaires à l’évacuation de la production.
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Ces installations, peu importantes, s’intègrent dans la nature et sont pratiquement invisibles de loin.
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Si l’importance des gisements de gaz de schiste supposés présents dans le sous sol français, se confirme, il sera toujours possible des les exploiter le moment venu, en bénéficiant des progrès techniques réalisés entre temps.

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