La sécurité dans les transports publics, un sujet de réflexion pour le pouvoir

C’est dans ce but que les ministres de l’intérieur, Claude Guéant et celui des transports, Thierri Mariani ont installé le Comité national de la sécurité dans les transports en commun.
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Celui-ci a notamment pour mission de formuler des recommandations dans l’organisation de la formation et d’exercices conjoints pour les opérateurs de transport et les forces de sécurité, ainsi que le développement d’actions de prévention.
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En lisant ce court résumé de la mission de ce nouveau comité, on aura compris qu’il s’agit de la sécurisation des transports en commun au regard des atteintes aux personnes, dont sont victimes les usagers et le personnel.
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Il ressort du communiqué du ministère de l’intérieur que la mise en place de ce comité intervient suite aux résultats du plan de sécurisation des transports en commun, lancé le 14 avril 2010 sous l’impulsion de président de la République, Nicolas Sarkozy.
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Toujours selon ce communiqué, pour les huit premiers mois de l’année 2011, sur les réseaux de transport en commun, les atteintes aux personnes ont reculé de 13% et les vols avec violence de 17%.
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Ceci est le résultat de 23 301 opérations de sécurisation menées par les forces de l’ordre, conjointement avec les services internes de sécurité de la RATP et de la SNCF, en rappelant à cette occasion, que depuis mars 2011, 300 agents de la police régionale des transports supplémentaires sont en opération sur le terrain.
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Le Comité nationale qui vient d’être mis en place et dont le secrétariat est assuré par l’unité mixte police /gendarmerie de coordination de la sécurité dans les transports en commun, la UCSTC, aura pour mission de poursuivre et d’amplifier cette dynamique.
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Précisons que la sécurisation dans les réseaux de transports fait essentiellement appel à la vidéo- surveillance avec, actuellement pour la SNCF, près de 18 000 caméras dont 10 000 caméras embarqués et pour plus de 27 000 caméras pour la RATP, dont les 2/3 sont déployés dans les bus et les tramways.
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Par ailleurs, 2 784 policiers et gendarmes viennent en soutien aux 3 875 agents des transporteurs, dédiés à la sécurité.