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Le risque de rupture des implants PIP augmente dangereusement avec le temps qui passe Article lu 196979 fois, depuis sa publication le 07/06/2012 à 09:09:43 (longueur : 2544 caractères)
Les implants mammaires de la société Poly Implant Prothèse, connues sous leur sigle PIP, présentent un risque de rupture qui a conduit le gouvernement de recommander, en son temps, le retrait et d’en faire prendre le coût en charge par l’Assurance maladie.
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Leur de vie moyenne est de 4,5 ans contre 10 à 12 ans pour des implants normaux, d’où un risque de rupture prématuré qui s’aggrave avec le temps qui passe.
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Alors que 30 000 femmes sont concernés en France par ce risque de rupture, seulement 8 000 ont procédé à leur retrait et ce principalement pour des raisons financières, or le risque de rupture prématuré se confirme par le nombre de ceux constaté jusqu’à présent.
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Le problème vient du financement du remplacement des prothèses retirées qui doit, pour des questions d’esthétique fort compréhensibles, s’effectuer lors du retrait.
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Celui-ci n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie, sauf l'implant initiale a été réalisé, suite à une ablation pour raison médicale, reconnue par l’Assurance maladie, à la suite d’un cancer notamment, ce qui retarde la décision de retrait.
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Sur les 8000 Françaises ayant déjà procédé au retrait préventif des implants PIP, 2 252 avaient un implant en mauvais état, ce qui fait que les autorités sanitaires maintiennent leur recommandation d’explantation préventive.
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Cependant le risque de développer, en cas de rupture, un cancer n’est heureusement pas avéré, mais il n’est pas possible de l’écarter totalement.
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Quand au risque de rupture, aujourd’hui avéré, il vient de l’utilisation par le fabriquant d’un gel de silicone industriel, non adapté à l’usage qu’il en a fait, d’où ce taux de rupture très supérieur à la normale.
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Cette pratique engage à la fois la responsabilité pénale et la responsabilité financière du fabricant.
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Pour ce qui est de la responsabilité pénale, les fondateurs de PIP, Jean Claude Mas a été inculpé en mars dernier pour blessures volontaires et a été écroué, faute d’avoir payé la caution de 100 000 euros fixée par la justice, ce qui laisse douter de sa solvabilité.
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Des bruits, non vérifiés, courent quant à l’existence d’une assurance responsabilité civile produits, au montant forcément très limité, face aux centaines de milliers de prothèses mammaires PIP vendues dans le monde et susceptibles de donner lieu à des réclamations.
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En France, les porteuses d’implants PIP peuvent se tourner vers les cliniques et les chirurgiens ayant pratiqués les implants litigieux pour négocier les conditions financières de leur remplacement.
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