À la recherche de l'origine de la prolifération des algues vertes

Depuis que la toxicité des algues vertes en décomposition a été reconnue, suite au décès foudroyant d'un cheval sur une plage, au mois de juillet, le Premier ministre a annoncé, en se rendant sur une plage polluée que l'Etat allait participer aux frais de nettoyage et de traitement des algues mortes.
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Le ramassage et le traitement- des algues mortes s'impose, car elles produisent en se décomposant un gaz mortel, l'hydrogène sulfureux, qui peut se dégager brusquement lors de la crevaison d'une poche dans laquelle il s'est accumulé, en constituant une dose mortelle pour celui qui passe à proximité.
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En ramassant les algues mortes échouées sur les plages, on traite les effets de leur prolifération, mais pas ses causes.
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Il se trouve qu'un chercheur en environnement littoral à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, Ifremer de Brest, fait le point de ce phénomène qu'il étudie depuis des années.
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Selon ses observations, ces algues se présentent en grand nombre depuis plusieurs dizaines d'années et, il en a imputé dans un rapport de 1985 à une forte concentration de nitrate dans des baies peu profondes.

Selon l'Institut national de la recherche agronomique, l'Inra , 85% de ces nitrates sont d'origine agricole, qu'il faut arriver à réduire.
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Le Premier ministre a annoncé avoir pris, à cet égard, avec les agriculteurs des engagements extrêmement précis