Confirmation par l'INERIS que le gaz dégagé par les algues vertes en décomposition sur les plages bretonnes est bien et bel, de l'hydrogène sulfuré

Les experts de l'Institut national de l'environnement et des risques, mandatés par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno confirment, après analyse des algues vertes en décomposition prélevés, sur les côtes bretonnes, que celles-ci dégagent de l'hydrogène sulfureux, du H2S, un gaz acide pouvant atteindre facilement des concentrations mortelles.
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L'Hydrogène sulfuré est présent dans la nature et se fixe notamment sur les hydrocarbures et sur le charbon qu'il faut en débarrasser avant usage.
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Le gaz de Lacq, découvert en 1951 par la Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine, contenait plus de 16% d'Hydrogène sulfuré, dont on a tiré, par la suite, des montagnes de souffre.
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Le H2S est un gaz létal à partir d'une certaine concentration, comme le prouve la mort du cheval, foudroyé à l'approche d'un tas d'algues en décomposition sur une plage, en juillet dernier.
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C'est accident peut s'expliquer par la formation, sous une croute d'algues, d'une poche de gaz, qui s'est percée au passage du cheval et son cavalier, qui a été sauvé de justesse.
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La durée de vie d'un être humain ne dépasse pas une minute, dans une concentration de 1 700 ppm (parties par million)
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S'il n'est pas nécessaire de se promener près des algues en décomposition, en portant un masque à gaz, il faut s'en éloigner immédiatement à la moindre odeur d'œuf en décomposition, qui est son odeur caractéristique.
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Le Premier ministre, en visite en Bretagne, a annoncé des mesures de lutte contre les algues vertes, ce qui prouve que la situation est prise au sérieux en hauts lieux