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La suspicion pèse sur des médicaments Article lu 14813 fois, depuis sa publication le 07/04/2011 à 08:44:23 (longueur : 2739 caractères)
La responsabilité en incombe aux Français qui en consomment trop, celui qui se voit prescrire moins de 6 médicaments à l’occasion d'une visite chez le médecin en ressort frustré et ce malgré les franchises, les déremboursements pratiqués par l’Assurance maladie et la hausse continue des cotisations des assurances santé complémentaires, les « mutuelles ».
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Indépendamment de l’augmentation du coût des soins, il en découle un risque d’interaction entre les médicaments, difficile à appréhender dès que leur nombre devient trop important.
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Avec la fin des potions composées par les médecins et préparées par les apothicaires dans le laboratoire de leur officine, les laboratoires pharmaceutiques ont pris en quelques décennies leur essor et figurent en bonne place parmi les sociétés cotées en bourse.
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Les molécules de plus en plus puissantes qu’ils mettent au point, pour faire l’objet de nouvelles spécialités, contribuent, par leurs effets bénéfiques sur la santé de nos concitoyens, notamment les antibiotiques mais pas seulement, à l’allongement de l’espérance de vie dont nous bénéficions.
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La richesse des laboratoires pharmaceutiques est constituée par leur portefeuille de molécules en cours de développement et d’expérimentation, en vue d’un dépôt de demande d’autorisation de mise sur le marché.
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Ces deux phases s’étalent sur plus de dix ans, avec les investissements et les prises de risques qui en découlent.
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S’agissant de produits de santé ,l’autorisation de mise sur le marché est délivrée par une autorité administrative aujourd’hui contestée parce que l’on s’est aperçu que certains de ses membres, d’éminents spécialistes, ont été liés ou le sont toujours à des laboratoires pharmaceutiques, dont ils ont à juger les produits avant autorisation.
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Peut-on douter pour autant de leur probité ?
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Une fois la fabrication et la mise sur le marché autorisée, les laboratoires doivent en promouvoir les prescriptions par les praticiens, d’où un autre motif de suspicion relatif aux moyens utilisés pour inciter les praticiens à prescrire leurs spécialités par préférence à d’autres.
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Il a fallu mettre fin à certaines dérives, cadeaux, invitations à des congrès, de préférence aux Chutes d’Iguazu entre l’Argentine et le Brésil, particulièrement prisés par le corps médical.
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La diffusion de l’information a donné naissance au métier spécifique de visiteurs médicaux, aujourd’hui sur le déclin, à qui il avait fallu donner des moyens d’action.
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Aujourd’hui, il faut gérer le scandale du Mediator, la mise en cause de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l’Afssaps, et la mise « sous surveillance » de médicament dont la vente reste autorisée, ce qui prendra un certain temps.
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