Que peut devenir l'UMP après sa défaite de dimanche ?

Dimanche dernier, même s'il s'agit d'une élection purement régionale, même si l'abstention est très importante, l'UMP a pris une grande claque.
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Ce n'est pas une surprise, depuis des semaines, nous pouvions nous douter que cette élection serait favorable au PS.
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Résultat, le Parti Socialiste recueille environ deux fois plus de voix que l'UMP. Mais la France reste toujours moitié à gauche, moitié à droite, simplement pour trouver cette moitié « droite » il faut additionner UMP + FN.
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Juste les élections cantonales, des personnages politiques ont quitté l'UMP, tel que Jean-Louis Borloo, signe avant-coureur fort du possible devenir de ce parti.
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Il est évident, qu'après une telle défaite, nombre de sympathisants risquent d'aller voir ailleurs, de se tourner vers d'autres partis. On peut lire dans nombre d'articles une phrase que Sarkozy aurait prononcée ce matin lors d'une réunion à l'Elysée en parlant de l'UMP "ceux qui voudraient mettre en cause l’unité de notre famille". Il en cache pas ses craintes d'une explosion de son parti.
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Mais, il semble que celui qui gêne l'UMP, soit Nicolas Sarkozy lui-même. J'avais abordé le sujet au début du mois "Pourquoi les Français n'aiment plus Sarkozy ?"
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Si l'on regarde un point de l'élection d'hier à Levallois, dans l'un des fiefs de Nicolas Sarkozy, on constate un rejet total. Isabelle Balkany (rappelons que les Balkany sont des amis de très longue date de Sarkozy) perd face à Patrick Devedjian qui était tombé en disgrâce depuis des mois aux yeux du Président. D'ailleurs, à la suite de cet échec d'Isabelle Balkany face à Patrick Devedjian, on peut se demander quel est l'avenir politique de Jean Sarkozy dans les Hauts de Seine (lui qui veut devenir le plus jeune sénateur).
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S'il y a un tel rejet à Levallois, on peut s'interroger sur l'état d'esprit dans le reste de la France !
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Quel avenir pour l'UMP dans les prochains mois ? Certains disent que Nicolas Sarkozy, le candidat naturelle de l'UMP pour la présidentielle, est celui qui gêne le plus l'UMP.
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Le problème est que depuis que Nicolas Sarkozy a pris la tête l'UMP, lors du second mandat de Jacques Chirac, il a totalement noyauté le mouvement autours de sa personne. Il n'y a pas véritablement de personnalités qui expriment des courants de pensées différents. S'il ne se représentait pas, l'UMP serait forcé de trouver un candidat "faute de mieux".
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Aussi, si Nicolas Sarkozy n'envoie pas un signal très fort, très rapidement, il est clair que l'UMP va s'émietter et au moment où le Président aura besoin de sa machine politique pour la présidentielle, l'UMP sera réduit à peau de chagrin.