Les abeilles ne sont pas tirées d’affaires

S’agissant de la mortalité des abeilles, nous n’avons toujours pas d’explications claires du phénomène, mais nous sommes sûrs qu’il n’y a pas de cause unique, tel est le résultat d’un programme international de prévention de la surmortalité des abeilles, exposé la semaine dernière au congrès Apimondia, qui a réuni la semaine dernière à Montpellier 10 000 participants, dont 500 scientifiques spécialistes de l’abeille.
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C’est le résultat de plusieurs années de recherches infructueuses d’un tueur privilégié, qu’il s’agisse d’un virus, de parasites ou de pesticides, en sachant que toute mesure de prévention reste inefficace, tant que l’ennemi à vaincre n’a pas été identifié, d’autant plus qu’ils seraient multiples, phénomène que les scientifiques désignent par multifactoriel.
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Le temps presse car l’hécatombe se poursuit, comme le montrent les chiffres communiqués à Apimondia, en Amérique du Nord, Etats-Unis et Canada où le taux des pertes a atteint 30 % à la sortie de l’hiver dernier, alors qu’en Europe, le chiffre des pertes varie entre 10 et 30 %.
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Selon les chercheurs, la problématique du déclin de la pollinisation est gravement sous-estimée par les gouvernements, en rappelant qu’Einstein aurait prédit l’extinction de l’homme quatre après celle de l’abeille.
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En Europe en particulier, un tiers de l’alimentation, en particulier les fruits et les légumes, est tributaire de la pollinisation par les abeilles.