|
||||||||||||||||
Amélioration du comportement de paiement au 3ème trimestre 2010 Les entreprises allemandes et néerlandaises renforcent leur leadership. Les comportements de paiement ont tendance à s'améliorer en Espagne, Irlande et Italie et se stabiliser au Royaume-Uni. En revanche, ils continuent de se dégrader en Belgique et se durcissent en France. Une étude synthétique 40 pages écrites par des professionnels de l'équipe de Rédaction du magazine RiskAssur-hebdo. De longue date la question ne se posait pas, les courtiers d'assurances percevaient une commission calculée sur la prime et versée par les compagnies d'assurances. Mais depuis, les assurés, les compagnies et les intermédiaires s'interrogent sur la forme que doit prendre la rémunération des courtiers d'assurances. En 2010, quel est le point de vue de la profession ? Nous avons mené une enquête et les résultats sont, parfois, inattendus. Un dossier exceptionnel disponible sur l'App Store, à lire confortablement sur votre iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/evolremucourtier/id392062741?mt=8 # Concernant le Royaume-Uni, les retards de paiements, en forte hausse depuis 2007, se stabilisent depuis le début de l'année 2010 autour de 18,5 jours, une valeur qui reste élevée. 76,4 % des entreprises britanniques règlent leurs fournisseurs en retard ; c'est 17,4 % de plus que la moyenne européenne. # Au sujet de l'Espagne, durant l'été, les paiements des entreprises son revenu à près de 19 jours, l'effort a principalement portée sur les très grands retards de paiement. Sur ce 3ème trimestre, 5,7 % des entreprises règlent leurs factures avec plus de 120 jours de retard, elles étaient 8,4 % il y a trois mois. L'amélioration de ce taux est d'autant plus souhaitable que dans ce pays, comme chez son voisin portugais, les délais habituels de paiement, supérieurs à 90 jours, sont parmi les plus longs en Europe. # Le Portugal détient le taux de très grands retards le plus haut en Europe à 6,5 % ; dans ce pays, près de 80 % des entreprises payent après la date d'échéance pour un retard moyen de 28,7 jours. # Les entreprises italiennes s'inscrivent en amélioration. Les retards de paiement sont retombés en-dessous de 16 jours (15,8 jours). 42,5 % des entreprises italiennes respectent les dates de règlements fournisseurs mais les délais contractuels italiens sont relativement longs, supérieurs à 90 jours. # Malgré ces meilleurs comportements de paiement, encore plus d'une entreprise italienne sur dix (11,2 %) repousse ses paiements de plus de 30 jours. # L'Allemagne et les Pays-Bas tirent la performance européenne avec des retards de paiement au plus bas, ramenés respectivement à près de 8 jours et 8,5 jours. Dans ces deux pays, plus d'une entreprise sur deux respecte les conditions de paiement ; 61,3 % en Allemagne et 51,9 % aux Pays-Bas. Malgré ces bonnes tendances, 57,3 % des transporteurs allemands et 62,4 % des industriels néerlandais payent en retard. # # « Le mouvement de détente observé depuis le début de l'année 2010 en Europe sur le front des paiements interentreprises se confirme sur ce troisième trimestre. Néanmoins, à l'instar de leurs croissances respectives, les pays s'inscrivent sur des dynamiques très différentes », relève Thierry Million, responsable des analyses Altares. # « Pendant que les entreprises allemandes et néerlandaises présentent des comportements de paiement meilleurs qu'avant crise, les italiennes retrouvent progressivement des valeurs de printemps 2008 tandis que les espagnoles et les britanniques sont encore à la peine. En France, comme en Allemagne ou aux Pays-Bas, les entreprises ont globalement mieux résisté, écartant un recours excessif au crédit interentreprises. La crise peut même avoir contribué à renforcer les niveaux de trésorerie par une réduction du BFR. En phase de reprise, la reconstitution des stocks, l'augmentation de la production, l'alourdissement des créances clients vont nécessiter de gérer une trésorerie, non plus de récession, mais de croissance. C'est pourquoi, paradoxalement, en période de regain d'activité, les comportements de paiement peuvent se dégrader, comme en France ce trimestre. Le financement du BFR, donc du cycle d'exploitation, sera une clé essentielle du succès pour les entreprises. Or, le cycle d'exploitation est long ; il débute dès l'arrivée des marchandises ou matières premières dans l'entreprise et ne s'achève qu'au paiement des produits ou services livrés. Chaque retard de paiement pèse donc sur l'équilibre du BFR et compromet le retour à la croissance voire engage la pérennité du créancier ; rappelons qu'une défaillance sur quatre est due à des retards de règlement. Les entreprises doivent donc renforcer la sécurisation de leurs transactions commerciales. Cela passe par la mise en place d'outils simples mais efficaces de connaissance des prospects, de suivi des comportements de paiement et de la solvabilité des clients ». Cliquer ICI pour lire d’autres articles |
|
©
2000/2024 par FRANOL Services - riskassur
est une marque déposée par FRANOL Services / ISSN
1632-3106 |
|
Numéro
de dépôt 702978 CNIL fait le 1 février 2001 en application de l'article 16 de la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. |
|
RiskAssur
et RiskAssur-hebdo sont des éditions de FRANOL Services - Immeuble Val de Loire - 4 passage de la Râpe - 45000 Orléans - tel :02 38 21 30 88 RCS Orléans 339 587 768 - SARL de 7 622,45 € - Gérant : Olivier Kauf - données légales |
|