Analyse du coût et des astreintes liées à la dépendance

Il ressort d’une étude publiée par de l’association France-Alzheimer qu’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, doit disposer de 1 000 euros par mois pour faire face aux dépenses non remboursées, liées à sa maladie.
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S’il est aidé par un proche, le malade paie en gros entre 1000 et 1200 euros par mois pour être aidé, soigné et surveillé, qu’il soit à domicile ou en établissement.
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Ce coût prend en compte les biens et services nécessaires à la maladie, déduction fait de l’allocation personnalisée d’autonomie, l’APA, les prestations de l’Assurance maladie, tout en tablant sur le concours d’un proche, en mesure de consacrer six heures et demi par jour au malade.
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En l’absence d’un proche, cette aide reviendrait, sur la base d’un salaire d’auxiliaire de vie, à 3 000 euros par mois.
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Comme le constate l’association France-Alzheimer, le fait d’avoir dans son cercle familial une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est à la fois une charge financière et psychologique lourde pour les familles, alors que les « aidants » ne reçoivent aucune aide spécifique en retour.
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Selon l’association de leurs familles, en France, près de 800 000 personnes sont actuellement atteintes, à divers degrés, de la maladie d’Alzheimer dont le sort est lié à la réforme, tant attendue, de leur prise en charge au titre de la dépendance.
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