L’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la Terre

Lors de la troisième Conférence mondiale sur le climat qui vient de se tenir à Genève, le secrétaire général de l’ONU, de retour d’une tournée d’inspection au Pôle Nord, a lancé ce cri d’alarme en insistant sur les risques de montée des eaux.
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En un siècle la mer pourrait s’élever de un à deux mètres en menaçant des villes comme Shanghai, Tokyo ou Calcutta et, plus près de chez nous, Amsterdam.
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Il a décrit avec angoisse le scénario qui attend la planète si aucune action drastique n’est entreprise à très court terme, alors que le permafrost de la calotte glaciaire a amorcé son dégel, en libérant dans l’atmosphère d’énormes quantités de méthane.
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La mer Arctique est désormais libre de glace et ouvert à la navigation l’été, la disparition des glaciers du Groenland menace d’altérer le cours du Gulf Stream qui régule le climat tempéré d’Europe et plus particulièrement celui de la France.
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La disparition de la banquise aurait des conséquences planétaires désastreuses, entraînant des inondations dont pourraient souffrir un quart de l’humanité, en faisant perdre la moitié de la production agricole.
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Ben Ki-moon a convoqué à New York, le 22 septembre, un sommet pour préparer la conférence décisive de Copenhague, en estimant « trop lent » le consensus politique pour une action globale, alors que pour lui, la planète ne peut pas se permettre un échec.