Crash de vol AF 447 Rio-Paris, la vérité est restée au fond de l’eau

Passé 40 jours sans avoir pu détecter la moindre trace des boîtes noires, il faut accepter l’idée que celles-ci sont perdues à jamais.
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Cependant les suppositions, à partir d'éléments connus, la météo et les messages Acars qui sont des messages automatiques de maintenance, vont bon train.
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Les seules informations fournies par l’avion sont les messages Ancar transmis par l’avion sans intervention de l’équipage qu’il reste à exploiter à fonds.
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Ils révèlent que les sondes Pitot de l’A 447 accidenté témoignent d’une série d'anomalies et des incohérences des vitesses aérodynamiques, alors que leur rôle est de mesurer la vitesse d’un avion en vol.
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Cependant, rien ne permet de leur imputer la cause de l’accident, bien qu’ils aient pu y contribuer.
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Au moment de l’émission de ces messages, l’avion se trouvait dans une zone non couverte par les radars et il n’existait t aucune liaison avec l’avion, qui devait se trouver dans la zone d’écoute de Dakar.
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En fin de compte, les seules informations concrètes dont on dispose sont les messages Ancar sur lesquels on n’a pas jusqu’à présent réellement communiqué.
Concernant la piste météorologique, le témoignage de l’équipage du vol Air France Sao Paulo —Paris, qui est passé 20 minutes après le Rio-Paris indique la présence de masse nuageuses particulièrement actives et difficilement identifiables au radar.
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Or, selon Météo France, le vol AF 447 n’avait pas rencontré sur son trajet d’amas nuageux d’une intensité exceptionnelle.
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Même si les avions traversent sans problème de tels systèmes météo sans accidents, il est certain que la météo peut être un facteur explicatif de l’accident.
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Il faut savoir qu’au niveau de l’Équateur où la couche atmosphérique est relativement épaisse, l’extension verticale de cumulonimbus est maximale, ainsi que l’instabilité du vent, ce qui fait que des avions peuvent subir une chute libre de plusieurs centaines de mètres, de nature à les déstabiliser.
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Selon le bulletin météo brésilien du départ, l’équipage était parti pour une traversée de routine, ce qui devait permettre aux trois pilotes de se reposer environ 4 heures, pour un vol de 8 heures à 11 heures et demi et laisse de penser que l’équipage a pu être au complet à son poste au moment de la phase critique.
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Aucun message n’a été échangé avec le sol ou avec d’autres avions en vol, au cours des minutes qui ont précédé l’accident, ce qui ne signifie pas que l’équipage de l’AF 447 n’ait pas lancé de message de détresse, passés inaperçus.
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La seule indication fournie par le BEA, le Bureau d’enquêtes et d’analyse des accidents aériens, se limite au constat que l’avion ne s’est pas désintégré en l’air, mais au contact avec la mer.
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Espérons qu’il lui sera possible d’imaginer, à partir des éléments connus, les scénarii qui ont pu conduire à l’accident, en excluant, par respect pour l’équipage, toute défaillance humaine non formellement établie