Baisse de la production et recyclage en retard

Il s’agit du plastique dont la production vient de chuter pour la première fois, alors qu’elle a crue pendant trois décennies, de 9% en moyenne par an et que l’on a du mal à mesurer l’importance que cette matière à pris dans notre environnement , avec une production mondiale de 245 millions de tonnes , pour un chiffre d’ affaires de 323 milliards de dollars.
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La France est le troisième producteur européen de plastique avec environ 7,20 millions de tonnes produites en 2008, ce qui devrait représenter, dans la conjoncture actuelle, un point bas, en attendant la reprise du BTP, qui absorbe un bon cinquième de la demande européenne de plastique.
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Le point faible de la France, qui manque de déchetteries performantes, est la valorisation des déchets dont 45 % sont, pour cette raison, mis en décharge, contre 0 % pour la Suisse où la mise à la décharge des plastiques est interdite.
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Autre explication, en France, sur 3 millions de tonnes de déchets, 1,4 million de tonnes sont mises en décharge, car il est moins cher d’enfouir une tonne de plastique, au coût de 70 à 90 euros la tonne, que la valorisation énergétique, qui revient entre 120 et 130 euros la tonne.
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Cependant sur les 3 millions de tonnes de déchets, un peu plus de 500 000 tonnes sont, à proprement parlé recyclées, c’est-à-dire transformées en matières plastiques pour un nouvel usage et 1,1 million de tonnes sont utilisées comme combustibles, en sachant qu’un kilo de plastique dégage autant d’énergie qu’un kilo de fuel.