Barack Obama en difficulté devant le Congrès

Aux Etat-Unis, la réforme de la santé risque de faire les frais de l’envolée de la dette publique.
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Les principaux leaders de l’opposition républicaine du Congrès insistent sur l’envolée de la dette publique, pour contester le projet de la réforme promise au pays par Barack Obama, en faisant valoir son coût, estimé au minimum à 1 milliard de dollars sur 10 ans.
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Ils n’ont pas d’alternative à proposer aux plans en discussion au Congrès et ne jouent que sur l’inquiétude des électeurs à propos de l’envolée de la dette publique, alors que le déficit budgétaire se situe à plus de 12% du produit intérieur brut (PIB).
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Alors que le Président vient de passer de longues semaines à expliquer personnellement aux Américains pourquoi il fallait revoir radicalement la manière dont le secteur privé les assure en portant le débat directement auprès du public, ils ne sont que 41% à l’approuver, contre 47% qui le désapprouvent.
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Dans son propre camp, les démocrates centristes sont opposés au projet du président en y voyant une mesure très onéreuse et une manière déguisée de mettre fin, à terme, à l’assurance privée pour imposer une nationalisation de la médecine.
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Par contre, les grandes entreprises, qui financent l’assurance santé des familles de leurs salariés, appellent de leurs vœux une solution de rechange, en partie financée sur fonds publics, dans l’espoir de pouvoir alléger leurs charges sociales.
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Barack Obama, qui a vu sa popularité chuter, devra réagir très rapidement, passer en force ou aménager en baisse son programme