Bloc-notes du 7 janvier 2011

Il aurait été préférable de ne pas faire partir ce train
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C’est la conclusion, a priori surprenante, d’un rapport d’enquête interne relative au retard de 15 heures du train Strasbourg- Nice et Port-Bou.
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Il est évident que si ce train n’était pas parti ou, mieux encore, s’il n’avait pas existé, les 600 voyageurs qui l’ont pris, n’auraient pas été pris au piège lors du week-end de Noël.
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Sur les cinq incidents successifs, trois sont imputables à des pannes de matériel, puis il fallait faire intervenir la police pour évacuer un voyageur ivre et enfin l’attente de 7 heures, faute de la relève du conducteur en gare de Belfort, qui mérite explication.
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On peut supposer que le changement de conducteur en gare de Belfort devait être prévue or, selon la responsable voyages de la SNCF, cet incident se justifie par la spécialisation des conducteurs, formés à instar des pilotes d’avion à conduire un certain type de train, sur une ligne particulière, pour conclure :
« A Belfort, le fait de disposer d’un conducteur avec toutes ces compétences, n’était pas forcément facile »
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Ce qui a été confirmé par le président de la SNCF, Guillaume Pépy, pour qui les conditions météorologiques avaient rendu la recherche d’un conducteur disponible puis son acheminement en taxi depuis Lyon extraordinairement longs.
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Sans l’acharnement de la SNCF, le parcours de ce train, frappé par le destin, se serait terminé à Belfort, ce qui explique la conclusion du rapport interne, selon laquelle il aurait été préférable de ne pas faire partir ce train.
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Espérons que la ministre en charge des Transport s’en contentera.
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La dangerosité d’un médicament mis sur le marché ne serait pas testée
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C’est la question qui intéresse le grand public au moment où l’on évoque la dangerosité du Mediator, qui a été prescrit depuis plus de trente ans à des millions de patients comme coupe-faim, ce qui n’était pas sa destination première.
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Or, pour le docteur Thierry Vial, directeur du centre régional de pharmacovigilance de Lyon et vice-président de la commission de pharmacovigilance de l’Afssaps « on teste l’efficacité d’un médicament, pas sa dangerosité »
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Cependant, on fait remarquer qu’en testant l’efficacité d’un médicament on observe des effets secondaires indésirables, que les laboratoires ne manquent pas de mentionner sur la notice qui accompagne obligatoirement chaque médicament, au consommateur d’en tirer les conséquences qui le concernent plus particulièrement.
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Cette liste, dont la lecture peut donner froid dans le dos, répond à un double objectif, avertir le patient des risques qu’il prend en consommant ce médicament et mettre à l’abri le laboratoire contre des recours intempestifs de clients insatisfaits.
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Une étude attentive de cette liste devrait permettre au laboratoire qui le commercialise et à tout « sachant » d’identifier, le cas échéant, les risques qui vont au-delà des simples effets indésirables et d’en tirer les conséquences qui s’imposent à lui, pouvant conduire à la mise en garde des prescripteurs, voir au retrait du médicament du marché.
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Dans la mesure où l’affaire du Mediator, comme c’est probable, aura des suites judiciaires, ce sont ces aspects qui seront mis en lumière.
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Le mystère des oiseaux morts dans le sud des Etats-Unis
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Après la découverte des cinq mille carouges à épaulettes morts retrouvés dans l’Arkansas au matin du 1er janvier, on a dans un premier temps, incriminé les feux d’artifices tirés dans la nuit de la Saint Sylvestre, qui auraient pu provoquer l’envol massif de ces oiseaux à mauvaise vision nocturne et qui auraient pu se tuer en heurtant des obstacles.
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Cependant, le mystère s’épaissit depuis que l’on a trouvé 4 jours plus tard, le 4 janvier, un autre groupe d’oiseaux en Louisiane, Etats voisin de l’Arkansas, dont la mort pourrait avoir la même cause.
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En attendant les résultats de l’autopsie, un responsable des services vétérinaires de l’Arkansas pense qu’il s’agirait plutôt d’un traumatisme que d’un empoisonnement, les oiseaux, effrayés, seraient morts de peur.
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Comme on a trouvé en même temps près de 100 000 poissons morts dans une rivière, on peut se demander s’il n’y a pas un lien avec la marée noire du Golf du Mexique, en sachant que les autorités locales excluent tout lien entre la mort des oiseaux et celle des poissons.