Déroulement favorable de la réunion diplomatique sur le climat à Bonn

Une première cession préparatoire de négociations sur le climat, au niveau diplomatique s’est tenu à Bonn, ancienne capitale fédérale d’Allemagne de l'Ouest, du 31 mai au 11 juin.
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La réunion de Bonn, dont le ton était à l’apaisement, a cependant confirmé qu’il fallait se préparer à de très longues négociations, après l’échec de la conférence de Copenhague, dans laquelle on avait probablement mis trop d’espoirs.
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La réunion avait pour base un texte qui a été reconnu pour constituer une bonne base de négociations alors qu’une nouvelle mouture devait être présentée à l’issu de cette réunion.
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Mentionnons pour la petite histoire une révélation du journal Le Monde, selon laquelle la session de négociation devait se terminer, quoi qu’il arrive, vendredi 11 juin à 15 heures, pour permettre aux diplomates de regarder le match d’ouverture de la Coupe du monde de football, Mexique-Afrique du Sud.
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Aux dires de Laurence Graff de la délégation de la Commission européenne, l’atmosphère à Bonn était beaucoup plus constructive que celle de Copenhague, dont il faut impérativement effacer les séquelles.
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Laurence Graff a ajouté que tout le monde était conscient qu’on ne peut pas se permettre un nouvel échec à Cancun en décembre prochain.
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Pour être concret, on peut noter les progrès réalisés dans un certain nombre de domaines, ainsi les Etats-Unis ont accepté que le Fonds vert d’aide aux pays en développement ne soit pas administré par la Banque mondiale, mais également sur la prise en compte de la forêt dans la lutte contre le réchauffement.
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Les tensions demeurent dans d’autres domaines et en particulier sur la question de la pérennité du protocole du Kyoto qui a le mérite d’exister et qui pourrait servir de base de départ à un protocole élargi à tous égards.
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Il reste aussi à préciser les engagements financiers dont seul le principe a été accepté à Copenhague et dont il faut préciser les objectifs les bénéficiaires, les montants et le calendrier d’exécution, autrement dit, tout.
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Cependant, rien ne peut être décidé tant que l’on n’aura pas tranché le difficile problème de la quantification de l’objectif de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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A Copenhague, on a considéré comme réaliste une limitation de l’élévation de la température moyenne à 2%, résultant des projections du GIEC, alors que des projections émanant de divers instituts de recherche sont nettement moins optimistes et vont jusqu’à avancer le chiffre des 3%.
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De nouvelles discussions sont prévues début août, encore à Bonn et en octobre en Chine.
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Entre temps, le secrétariat général de la Convention climat des Nations Unies, en charge de la planification des débats, aura changé de titulaire.