La carotte plutôt que le bâton

Dix mille généralistes, soit plus d’un sur six, ont signé avec l’Assurance maladie un contrat de performance dit « santé Capi » pour l’amélioration des pratiques individuelles qui leur donne droit, en plus du prix de la consultation,à une prime pouvant atteindre 7 euros par an et par patient, s’ils atteignent les objectifs contractuels.
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Ils auront notamment à justifier du nombre de patients âges vaccinés contre la grippe saisonnière, le cas échéant du nombre mammographies effectuées, la part des médicaments génériques dans les prescriptions ce qui leur permettra de toucher, en moyenne 5 600 euros dans l’année et de compléter, d’une certaine manière, le tarif de la consultation, dont ils attendent toujours le passage à 23 euros.
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La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a salué le succès des Capi, tout en soulignant « Il faut maintenant voir ce qu’ils donnent en vrai, autrement dit si les objectifs de qualité et de moindre coût sont bien atteints ».
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Les syndicats médicaux sont hostiles par principe à cette relation directe entre médecins et Assurance maladie qui, faute d’un accord professionnel négocié s’est passé de leur intervention et ils espèrent que la prochaine convention médicale, qui doit entrer en vigueur en 2010, leur permettra d’avoir leur mot à dire sur les « Capi ».