Baromètre du marché des CGPI Article lu 14034 fois, depuis sa publication le 08/09/2009 à 11:40:00 (longueur : 4749 caractères)
Cardif publie les résultats de la troisième édition du Baromètre du marché des CGPI (Conseillers en
Gestion de Patrimoine Indépendants), conduite en France entre le 28 mai et le 18 juin 2009 avec TNS Sofres, sur un échantillon représentatif de 500 CGPI.
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Roger Mainguy, Directeur des Réseaux et Partenariats de Cardif France, a précisé «2009 est une année charnière. Les CGPI ont réussi à traverser la crise et à faire face à la forte baisse des marchés fin 2008 et début 2009. Ils estiment majoritairement que le pire est derrière eux. Durant un an, ils ont renforcé les relations avec leurs clients existants, qui ont trouvé auprès d'eux écoute personnalisée et conseils sur mesure. La crise a agi comme un révélateur de leurs forces…mais aussi de leurs faiblesses : désormais, les CGPI ont pris conscience de la nécessité d'adopter une posture active pour sortir de la crise».
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S'ils ne sont pas sortis indemnes, selon cette enquête, les CGPI résistent plutôt bien à la crise. La situation difficile du deuxième semestre 2008 et du premier semestre 2009, qui a coïncidé avec la période d'étude du baromètre, a contribué à tempérer l'optimisme qui prévalait par le passé.
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Aujourd’hui, près d’un CGPI sur cinq estime que sa profession se porte mal, cependant, pour neuf CGPI sur dix, les perspectives de développement pour les 5 ans à venir restent importantes. Les principaux leviers de croissance : la conquête de nouveaux clients et la facturation d’honoraires.
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Concerné par leur propre situation financière à la fin du premier semestre 2009, la part des CGPI qui juge qu'elle est au moins aussi bonne que l'année précédente reste stable à 43%. De plus, la part de ceux qui pense qu'elle est nettement « meilleure » n'est que de 9% contre 26% trois ans avant.
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Concernant la collecte, les CGPI indiquent avoir stabilisé leur situation au cours du premier semestre 2009, et près d'un CGPI sur deux anticipe une hausse de sa collecte, et ils ne sont plus que 19% à prévoir une baisse (contre 30% en 2008). Par contre, 88% des CGPI envisagent des perspectives de développement « importantes » à 5 ans et parmi eux 25 % les considère même comme « très importantes ». Il s'agit d'un retour aux positions de 2007, c’est-à-dire avant la crise.
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Après la forte dégradation observée entre 2007 et 2008, ce rebond montre que les CGPI ont relativement bien traversé la crise et, après avoir atteint un point d'inflexion en 2009, entrevoient des perspectives plus favorables en 2010. Néanmoins, cette bonne résistance s'explique par une stratégie opportuniste qui, à long terme, risque de fragiliser les CGPI.
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L'enquête souligne, que pour 61 % des CGPI l'important vis-à-vis des clients est la disponibilité, pour 59 % la qualité du conseil, pour 53 % la stabilité des interlocuteurs (traduisant l'importance de la relation avec un client qui demande à être rassuré en période de crise par une gestion personnalisée et prudente). Par contre, les CGPI estiment désormais majoritairement que l'obligation de transparence sur les commissions versées par les fournisseurs ne constitue pas un facteur de fragilisation de leur relation avec leurs clients.
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Les 35 heures, l'enquête souligne qu'ils travaillent en moyenne 51 heures par semaine.
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Alors qu'Internet était vu comme un concurrent, maintenant les les CGPI considèrent que les offres en ligne sont un moyen de gagner de nouveaux clients et de toucher la population des internautes.
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Une autre approche de la croissance passe par la facturation des honoraires qui apparaît comme un véritable levier de croissance. Bien que 63% des CGPI facturent des honoraires à leurs clients, en particulier sur le suivi patrimonial, l'accompagnement fiscal, et la négociation immobilière, les honoraires ne représentent en moyenne que 15% de leur rémunération. Faire accepter la facturation d'honoraires occupe une place importante dans la liste des défis majeurs pour les CGPI.
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L'union faisant la force, la moitié des CGPI considèrent que les regroupements de cabinets constituent une opportunité, pourtant ils ne sont que 18 % à appartenir à des groupements ou des franchises. Mais, ils sont 44% à avoir des projets de rachat de cabinet dans les 5 ans à venir (+10 points en deux ans), en particulier ceux qui ont la plus forte assise financière, en ligne avec leur besoin de conquérir de nouveaux clients.
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Mais les CGPI ne sont pas seuls, ils indiquent pour 74% craindre en premier lieu les Banques, puis vient la concurrence des courtiers en ligne et enfin celle de leurs confrères.
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Enfin notons, que les CGPI sont dans 90% courtiers en assurance, 74% conseil en investissement financier et 74% démarcheurs financiers. Ils cumulent en moyenne 2,4 statuts (2,2 en 2008).
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