Le réchauffement climatique continuera à faire couler beaucoup d’encre

Selon l’agence spatiale américaine, la Nasa, 2009 se classe deuxième la plus chaude sur les 130 années où ont été enregistrées les températures, juste derrière 2005, alors que l’année 2008 a été l’année la plus froide de la décennie.
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Toujours pour la Nasa, la décennie qui vient de s’achever est la plus chaude enregistrée dans les annales, qui remontent à 1880.
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Les températures ont grimpé de 0,8° depuis 1880, malgré un inversement de tendance entre les décennies 1940 et 1970, qui ont connu des hivers extrêmement froids, depuis la hausse a atteint 0,2° au cours des 30 dernières années.
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Ces données sont incontestables, car elles sont basées sur les relevés de plus d’un millier de stations météorologiques réparties sur l'ensemble de la planète, ainsi que sur des mesures de températures à la surface des océans, effectuées par satellite et des données venant des stations de recherche dans l’ Antarctique.
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Nous sommes actuellement dans une phase de réchauffement atmosphérique que personne ne peut contester, par contre le débat porte sur ses origines et sur ses effets.
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Pour ce qui est de l’origine du réchauffement atmosphérique, il faut admettre que le processus s’est déclenché ou, plutôt a été constaté, avant le début de l’ère industrielle et que ce n’est qu’à partir de son accélération que l’on pourra constater et mesurer l’action de l’homme sur ce phénomène.
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En considérant comme acquis la responsabilité de l’activité de l’homme dans le réchauffement climatique, l’ONU a crée le Groupement intergouvernemental d’expertes sur l’évolution du Climat, le Giec.
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Les quatre rapports successifs du Giec, basés sur les travaux de milliers de chercheurs, servent de base aux négociations internationales, qui étaient censées aboutir en décembre 2009 à Copenhague à la conclusion d’un traité international sur le climat devant relayer, à partir de 2013, le protocole de Kyoto, notoirement insuffisant pour faire face au défi climatique qui pèse sur la planète.
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Le quatrième rapport a valu au Giec le prix Nobel de la Paix, ce qui démontre que ceux-ci font, ou ont fait jusqu’à présent autorité dans le monde, en matière de réchauffement climatique.
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En effet, des erreurs ont pu venir miner la crédibilité de certaines de ses conclusions et plus particulièrement, une inexactitude sur l’avenir des glaciers himalayen.
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Selon des informations parues dans la presse, ainsi mis en cause, les experts du Giec veulent repasser leurs résultats au crible et réexaminer notamment ses conclusions sur les liens entre réchauffement climatique et catastrophes naturelles.
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Des vérifications s’imposent, car le Giec poursuit ses travaux et a commencé à rédiger ses prochains rapports, qui doivent aborder notamment la question des changements des niveaux des océans et étudieront des phénomènes climatiques saisonniers comme les moussons , El Nino et El Nina, qui seront publiées en 2013 et 2014.
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Pour l’un des vice-présidents du Giec, un climatologiste de l’université catholique de Louvain en Belgique, le travail du Giec reste rigoureux et scientifique.
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L’objectif de la communauté internationale est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans l’espoir que cette réduction permettra de limiter le réchauffement climatique à un niveau tolérable pour la vie sur Terre.