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Une tentative de la dernière chance franco-brésilien pour Copenhague
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A quelques jours de l’ouverture de la conférence de Copenhague, les présidents Nicolas Sarkozy et Lula da Silva tentent d’éviter à la conférence d’échouer dans l’ornière qui s’ouvre sous ses pieds.
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Ils ont mis au point un accord ambitieux sur le climat, en présentant un texte commun que les deux présidents veulent faire adopter par le reste du monde, au moment où Barack Obama a estimé « irréaliste » d’espérer de parvenir à un accord contraignant sur le climat en décembre prochain.
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En rendant public ce texte, Nicolas Sarkozy a affirmé ne pas accepter un accord au rabais et pour Lula de Silva c’est un document historique qui devrait pouvoir servir de paradigme.
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Ce document détaille les grandes lignes minimales de l’accord élaboré par les deux présidents, qualifié de « bible climatique » mais sans entrer dans les détails, notamment chiffrés, pour emporter l’accord d’Etats-Unis et de la Chine, qui renâclent sur les engagements chiffrés.
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Le document rappelle l’objectif final d’une réduction mondiale d’au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport à 1990 avec, pour les pays développés, des objectifs ambitieux à moyen terme.
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Il prévoit également la création d’une Organisation mondiale de l’environnement, qui pourrait être mise en place dès 2012.
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Sur le plan opérationnel, pour parvenir à un accord, les deux chefs d’Etat ont annoncé qu’ils allaient sans tarder multiplier les contacts pour tenter de rallier un maximum de partenaires autour des leur texte.
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Nicolas Sarkozy compte se rendre, après une série de contacts à Bruxelles, le 26 novembre à Manaus au Brésil, où doivent se réunir dix pays amazoniens, puis au sommet des pays du Commonwealth, auquel participeront la Grande Bretagne, l’Inde, le Canada et l’Australie, enfin il se rendra en en Afrique pour avoir d’autres contacts.
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Lula da Silva devait avoir des contacts téléphoniques avec Barack Obama, qu’il a présenté, avec son homologue chinois comme les principaux freins aux discussions.
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En effet, quelques heures après l’annonce de l’élaboration du texte, le président américain doute qu'il y ait un espoir d’arriver à un accord au sommet de Copenhague, en estimant avec les dirigeants du Forum de coopération Asie-Pacifique l’APEC, dont la Chine, « irréaliste » d’envisager, à cette occasion, la conclusion d’un document légalement contraignant.
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Il est certain, qu’il ne peut pas engager les Etats-Unis avant le vote de son projet de loi sur le climat et que bon nombre de pays, dont la Chine, ne prendront aucun engagement avant de connaître celui des américains.
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D’ailleurs, on ne sait même pas si Barack Obama viendra dans ces conditions à Copenhague.
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Le Premier ministre danois, espère que le sommet de Copenhague permette au moins l’obtention d’un accord politique et que la conférence du mois de décembre ne constituera qu’une étape, en attendant la conclusion d’un accord légalement contraignant lors d’une nouvelle rencontre à Mexico en 2010.
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