Des difficultés techniques qui arrivent au pire des moments

Au moment où on nous annonce des risques de coupure de courant dans les semaines et mois à venir, parce que notre parc nucléaire ne fonctionne pas pour diverses raisons à son plein régime, on apprend que des incertitudes techniques pèsent sur l’avenir de l’EPR, le réacteur de troisième génération destinée à assurer notre approvisionnement en électricité d’origine nucléaire pour les décennies à venir.
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Dans une déclaration commune du 2 novembre, les autorités de sûreté françaises, britanniques et finlandaises demandent aux futurs exploitants des centrales d’améliorer la conception initiale de l’EPR, en mettant en cause le système de contrôle-commande, qui est le cerveau du réacteur.
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L’ampleur du problème est telle que les autorités de sûreté nucléaires françaises, l’ASN a demandée à EDF de préparer un plan B, au cas où les recommandations des autorités de sûreté ne pourraient pas être prises en compte, car la certitude d’aboutir in fine à une démonstration de sûreté acceptable, fondée sur l’architecture actuelle n’est pas acquise, alors que pour Areva le constructeur, cela ne remet pas en cause ni les fondamentaux de l’EPR, ni le calendrier.
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Actuellement, quatre EPR sont en cours de construction, un en France sur le site de Flamanville, un en Finlande et deux en Chine et un consortium français est en concurrence pour la vente de six à dix autres réacteurs .