Bons résultat de la collecte de déchets électriques et électroniques ménagers

La filière de récupération des déchets électriques et électroniques ménagers, les DEEE, lancée en 2006 donne de bons résultats.
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Dans un communiqué, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno, respectivement ministre et secrétaire d’Etat à l’Ecologie, en se félicitant de ceux-ci, annoncent la décision de poursuite de la collecte, sur sa lancée, en la développant grâce à des mesures complémentaires, pour la période 2010-2014.
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Les DEEE sont constitués d’équipements électriques et électroniques hors d’usage, ou faisant partie d’un tout, dont un élément est hors d’usage et dont le coût de réparation serait prohibitif.
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Mais plus général, il s’agit d’équipements devenus obsolète, que son utilisateur a décidé de remplacer par un équipement récent.
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Les DEEE sont essentiellement constitués de métaux ferreux et non ferreux, de matériaux inertes comme le verre autre que les tubes cathodiques, le bois et le béton, de plastiques contenant ou non des retardateurs de flammes halogènes et de composants spécifiques divers, allant des piles et accumulateurs, aux cartes électroniques et aux câbles.
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Depuis novembre 2006, les DEEE ne doivent plus être jetés à la poubelle, mais être déposés auprès des 18 600 points de collecte des distributeurs.
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Ceux-ci ont l’obligation de les reprendre sans frais, à l’occasion de l’achat d’un nouvel équipement de même nature.
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En outre 3 400 points de collecte sont mis aux dispositions du public, par les collectivités locales, sur une majeure partie du territoire.
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La récupération est financée par une « éco-participation » perçue au moment de l’achat d’un appareil neuf et reversées aux éco-organismes agréés, qui prennent en charge l’enlèvement et le traitement des DEEE, pour le compte des producteurs adhérents, actuellement au nombre de 3 800, qui en ont la responsabilité.
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A l’heure actuelle, une moyenne de 5,7 kilos par habitant est collectée, soit 371 000 tonnes de DEEE pour l’ensemble de la population française en 2009.
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Les pouvoirs publics cherchent à optimiser le dispositif, en traçant une perspective volontariste à l’horizon 2014, en vue de porter, à cette date, la collecte à 10 kilos par habitant.
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Pour donner un nouvel élan à la filière de collecte, des actions de sensibilisations seront menées en direction des usagers mais également en développant auprès des producteurs la notion d’éco-conception.
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A cet effet, une nouvelle modulation des « éco-contributions » plus incitatives pourrait être envisagée, selon le communiqué ministériel.
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Plus généralement, il convient d’améliorer le bilan environnemental de la filière, en travaillant sur le développement d’un indicateur environnemental et en faisant participer la recherche appliquée, par des projets recherche et développement , R& D, pour réduire les impacts environnementaux de la filière de récupération.