Un déficit record pour la Sécurité sociale

Malgré les mesures restrictives de toutes sortes touchant les malades les processionnels de santé et les laboratoires pharmaceutiques le projet de budget 2010 présenté au Conseil des ministres table sur un déficit de 30 milliards d’euros, un raccord absolu, après un déficit de 23,5 milliards estimé actuellement sur l’exercice en cours.
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Comme indiqué à plusieurs reprises, ce ne sont pas les dépenses des 4 branches de la Sécurités sociale, maladie, retraités, famille et accidents du travail, qui évoluent à leur rythme, qui alimentent ce déficit, mais la diminution des recettes, imputable aux conséquences de la crise économique.
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En attendant le retour de la croissance, le gouvernement qui ne veut pas accroître les cotisations sociales pour ne pas compromettre les chances d’une reprise de l’activité, sauf à les étendre au revenu du capital, se contente de freiner le déficit de la branche maladie, par diverses mesures prises à la marge, pour des réductions du déficit de l’ordre de 3 milliards d’euros.
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Il est normal que ce budget de crise, tout en pesant sur le déficit global du pays, soit critiqué de toutes parts. Il procède, pour les uns d’une dérive non régulée des dépenses et pour les autres, faute de trouver des recettes supplémentaires.
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Les quelques mesures qui vont dans ce sens, font l’objet des critiques habituelles, tout en portant à peine sur 10 % du déficit.