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Le tandem Directeur Financier / Gestionnaire de Risques cherche ses marques Article lu 20776 fois, depuis sa publication le 07/09/2009 à 13:40:00 (longueur : 4682 caractères)
Selon une étude FM Global réalisée par TNS Sofres (du 9 janvier au 6 février 2009, auprès de 57 DAF, DF et adjoints d'entreprises françaises dont le chiffre d'affaires est supérieur à 300 millions d'euros), la gestion des risques a fait son entrée au conseil d'administration des grandes entreprises et représente une priorité pour 74% des Directeurs Financiers français. Toutefois, le tandem Directeur Financier-Gestionnaire de risques (riskmanager), quand il existe, cherche encore ses marques pour être pleinement efficace.
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Selon cette étude, les programmes d'Enterprise Risk Management [ERM] (gestion stratégique et cartographie des risques) et de Business Continuity Management [BCM] (gestion de la continuité des activités) sont encore largement sous-utilisés.
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Alors qu'une entreprise sur quatre a subi un dommage matériel majeur au cours des cinq dernières années, l'étude souligne que les risques opérationnels stratégiques et de catastrophes naturelles ne sont pas considérés à leur juste valeur.
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Alex Tadmoury, Directeur Général de FM Global en France, explique « les Directeurs Financiers parlent le même langage que les RiskManagers, qu'ils considèrent de plus en plus comme un interlocuteur stratégique. C'est un signal fort pour les RiskManagers, qui ne doivent plus hésiter à proposer une véritable structure autour de leur fonction »
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Dans un contexte d'accroissement des risques et de durcissement de la réglementation, 74 % des DAF (Directeurs Administratifs et Financiers) ayant participé à cette enquête estiment que la gestion des risques est une mission de premier plan. Par ailleurs, 97% des Directeurs Financiers interrogés déclarent que leur entreprise est bien préparée à ces risques, 89 % indiquent que leur entreprise est bien préparée concernant les risques liés à l'outil de production et 84 % concernant les risques stratégiques de l'entreprise.
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Cette étude souligne que les entreprises sont mal préparées aux catastrophes naturelles. Effectivement, 28 % des DAF se déclarent mal voire très mal préparé contre les catastrophes naturelles. Pourtant il s'agit d'un risque connu, puisque 26 % des entreprises interrogées déclare avoir subi au moins un dommage matériel majeur au cours des cinq premières années, dû notamment aux inondations ou aux tempêtes.
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Alex Tadmoury, Directeur Général de FM Global en France, souligne « Les Directeurs Financiers ont consacré leurs efforts à la mise en conformité réglementaire en matière de risque, de gouvernance, de transparence, laissant de côté un pan de la gestion des risques, qui pourtant peut affecter gravement la performance de l'entreprise : les catastrophes naturelles ».
Il ajoute « Les entreprises ont transféré leurs capacités de production vers des pays fortement exposés aux catastrophes naturelles, rendant leur modèle d'activité plus vulnérable. »
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L'étude fait ressortir que le gestionnaire de risques a un rôle centrale dans l'entreprise, 73 % des DAF déclarent que le gestionnaire de risques rapporte directement au Président, au Directeur Général, au Conseil d'Administration, ou à lui-même. Pourtant, toutes les entreprises ne considèrent pas la gestion des risques comme une fonction stratégique, seulement 54 % des entreprises interrogées déclarent avoir un gestionnaire de risques dans son organigramme.
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Les directeurs financiers et les gestionnaires de risques sont sur la même longueur d'onde, 84% des DAF se déclarent familier avec la terminologie liée à la gestion des risques d'entreprise (Enterprise Risk Management, ou ERM) ou à la gestion de la continuité des activités (Business Continuity Management, ou BCM). 63 % indiquent que leur entreprise a mis en œuvre un programme ERM ou BCM et 20 % les deux. Toutefois, seulement 24% des Directeurs Financiers interrogés déclarent qu'il existe dans leur entreprise un comité dédié au programme à la plateforme ERM.
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Alex Tadmoury conclue « Un programme ERM bâti une fois pour toutes est un programme mort. Pour qu'il soit efficace, celui-ci doit faire partie intégrante de la culture de l'entreprise. C'est pourquoi un comité dédié à l'ERM, qui échange régulièrement sur les évolutions de l'entreprise est devenu une nécessité. L'acquisition d'une société, la délocalisation d'un site, l'ajout d'une ligne de production, ou même le changement d'un fournisseur deviennent alors des initiatives où les Directeurs Financiers ont tout intérêt à impliquer leur RiskManager. Elles nécessitent souvent des investissements importants et auront sans aucun doute une plus grande chance de réussir en étant soutenues par un programme ERM structuré, efficace et maîtrisé par un RiskManager informé et compétent. »
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