Se faire vacciner ou non

Le Haut conseil de la santé publique recommande que toute la population, si elle le souhaite soit vaccinée, en établissant la liste des personnes prioritaires sur laquelle on trouve les personnels de santé, les médicaux sociaux et de secours.
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On sait que le gouvernement a pris toutes les mesures pour répondre, le moment venu, aux demandes de vaccination, en commandant 94 millions de doses de vaccins permettant de faire les deux injections recommandées par l’Organisation mondiale de la santé, met en prenant les mesures d’ordre pratiques, permettant, sur tout le territoire métropolitain et d’outre-mer de répondre aux demandes de la population.
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La vaccination sera gratuite, sur présentation d’un bon en provenance des caisses primaires d'assurance-maladie adressées spontanément aux assurés sociaux de leur ressort.
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Ceci étant, la question de savoir s’il faut se faire vacciner ou pas ne se pose pas pour le moment.
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Les espoirs placés dans une vaccination massive avant l’arrivée dans l’hémisphère nord de la saison propice au développement massif de toute vague de grippe se heurtent au fait que le vaccin attendu tarde à être disponible.
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Une fois le temps venu, on enregistre en métropole 500 000 contaminations par semaine, en période de pointe, alors qu’actuellement, avec le virus H I N I on est à 20 000 cas par semaine.
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On a tendance à s’en inquiéter, comme le montrent les fermetures de classes et d’écoles qui, actuellement, se multiplient.
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Si certains laboratoires sont en mesure de sortir les premiers lots de vaccins, les autorisations de mises sur le marché restent en suspens, car il n’est pas question de les délivrer avant d’avoir la certitude qu’ils ne présentent pas de risques ni d’effets indésirables graves pour les receveurs.
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Aux Etats-Unis, les pouvoirs publics garantissent aux laboratoires une absence de recours lié à la fabrication des vaccins, ce qui n’est pas concevable en droit civil et encore moins en droit pénal français.
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Les premières vaccinations, annoncées pour fin septembre, le sont maintenant pour la mi-octobre.
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Dans ce cas une personne qui recevrait la première vaccination le 15 octobre et la seconde vers le 1er novembre, serait immunisée, si tout va bien, vers la mi-novembre.
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Comme la campagne de vaccination doit s’étendre sur trois mois, il aurait fallu disposer du vaccin avant l’été pour être en mesure d’immuniser la population à temps.
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Or, en suivant Margaret Chan, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé, qui estime la capacité de production mondiale à 1,2 milliard de doses, on ne disposera pas dans un avenir prévisible, de suffisamment de doses pour la population mondiale.
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Par contre les grands laboratoires font état de capacités de production, qui additionnées sont plus importantes.
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Pour terminer sur une note optimiste, nous pouvons citer une étude de l’Université américaine du Maryland qui montre que le H1N1 ne se combine avec les souches de la grippe saisonnière, pour former un virus plus violents.
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L’étude conclut que le virus actuel ne devrait pas muter.