Impossible de se passer du nucléaire

Aujourd’hui, il est évident pour tous que le nucléaire est une énergie de transition, en attendant que des énergies propres soient en mesure de prendre le relais, ce qui, dans l’état actuel des connaissances n’est pas prévisible à moyen terme.
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Sauf à se tourner vers les énergies fossiles polluantes, il reste le nucléaire dont il faut maîtriser les risques et organiser le stockage des déchets et, en dehors des pays qui ont maintenu l’option nucléaire comme la France et les Etats-Unis, les pays qui en avaient annoncé la sortie font, par nécessité, marche arrière.
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Alors que la construction de nouvelles centrales a repris ces dernières années, le retour en grâce du nucléaire passe d’abord par le maintien en fonction des centrales existantes.
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En France, où l’âge moyen des centrales est de 24 ans, les études en cours tendent, pour le moment à prolonger leur durée de vie de 30 à 40 ans avec pour objectif de la porter à 60 ans, comme aux Etats-Unis où leur prolongation à 60 ans a déjà été acceptée, ans et on y envisage de la porter à 80 ans.
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Prolonger la vie des centrales permet aux Etats d’afficher un meilleur bilan carbone et présente d’importants avantages financiers au regard des amortissements et du coût de démantèlement , différé d’autan.
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Pour les anti-nucléaires, il s’agit d’un pis aller.