Lorsque la nature se déchaine

Lorsque la nature se déchaine, comme s’est actuellement le cas en Asie, on est en droit de se demander si le réchauffement climatique y est pour quelque chose, autrement dit si l’action de l’homme, dans la mesure où elle y participe, a sa part de responsabilité.
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Alors qu’en Asie du Sud-est, le typhon Ketsana n’a pas terminé sa course meurtrière, en touchant, après les Philippines le VietNam et le Cambodge, un puissant séisme de magnitude 8,3 a déclenché un tsunami avec des vagues de plus de 8 mètres, qui se sont abattues sur les îles Samoa et l’archipel Tonga.
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Dans la même journée, un autre séisme de magnitude 7,9 a touché Pandang, une ville portuaire de près d’un million d'habitants sur l’île indonésienne de Sumatra, partout, les secours s’organisent pour sauver des vies, pendant que l’on recense le nombre de victimes et que l’on constate les dégâts.
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Une chose est certaine, les séismes ne sont pas imputables au réchauffement climatique, mais on ne peut pas en dire la même chose des tsunamis qui en résultent, lorsqu’ils se produisent au fond des océans car, selon les scientifiques, la température de l’eau a une incidence directe sur leur formation et sur leur propagation.
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On sait également que les ouragans, les typhons et autres tempêtes tropicales prospèrent au contact de la surface des océans et que toute élévation de la température favorise leur formation et en détermine leur puissance.
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Par ailleurs, le réchauffement climatique contribue à la destruction des protections naturelles des côtes, en particulier des bancs de corail, en favorisant ainsi la pénétration des vagues a l’intérieur des terres.