Bilan satisfaisant du volet bâtiment écologique

A en croire la vox populi, si le bâtiment va, tout va, en particulier pour le secteur assurances qui y trouve de la matière assurable, notamment dans le domaine de la construction.
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C’est avec intérêt que nous notons les résultats satisfaisant de la mise en place du plan bâtiment du Grenelle de l’environnement, dont le bilan vient d’être présenté par Jean-Louis Borloo, ministre de l’Environnement et pas Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat en charge du logement et de l’Urbanisme.
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Ainsi, la construction de bâtiments basse consommation et les travaux de rénovation thermique rencontrent un succès important, alors que le bâtiment est le premier chantier du Grenelle de l’environnement dans la lutte contre le changement climatique.
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L’un des objectifs phares du Grenelle est la généralisation des bâtiments basse consommation (BBC) d’ici 2012, avec l’ambition de faire passer la consommation moyenne primaire d’énergie des bâtiments neufs de 150 kWh à 50 kWh au mètre carré par an.
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A ce jour 20 000 demandes de certifications BBC ont été déposées auprès des organismes compétents, soit dix fois plus que ce qui était initialement prévu.
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Ce succès s’explique par les mesures financières importantes en faveur des particuliers qui permettent de couvrir jusqu’à 50% du surcoût financier nécessaire pour mettre un logement au niveau du label BBC.
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Il s’agit des prêts à taux zéro pouvant atteindre 20 000 euros en plus du doublement temporaire des prêts, dans le cadre du plan de relance.
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Un autre objectif de l’aide publique est le soutien aux travaux de rénovation thermique par la mise en œuvre de deux dispositifs financiers incitatifs, sous la forme de l’éco-prêt privé et de l’éco-prêt logement social, pour l’amélioration de la performance énergétique des logements.
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En six mois, 50 000 éco-prêts à taux zéro ont été accordés pour un montant des travaux de un milliard d’euros et les professionnels du secteur bâtiment envisagent d’atteindre le chiffre de 200 000 prêts de cette nature, d’ici fin 2010.
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L’éco-prêt logement social a permis de son côté, la rénovation programmée de 30 000 logements pour un montant de plus de 700 millions d’euros.
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Ces deux dispositifs doivent permettre d’atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement, qui consiste à réduire les consommations d’énergie du parc des bâtiments privés existants d’au moins 38% d’ici à 2020, en rénovant chaque année 400 000 logements.
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Pour bénéficier d’un éco-prêt, il faut réaliser un « bouquet des travaux », c’est-à-dire un ensemble de travaux cohérents, à réaliser simultanément pour atteindre une performance globale minimale.
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Ils doivent aussi permettre la rénovation de l’ensemble des logements sociaux, avec un traitement prioritaire des 800 000 logements sociaux les plus énergivores, d’ici 2020.
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Le bilan qui vient d’être présenté traité aussi des bâtiments de l’Etat, qui devront faire l’objet d’un audit énergétique avant fin 2010.
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Les travaux de rénovation des bâtiments de l’Etat devront à leur terme permettre de réduire la consommation d’énergie de 40% et les émissions de gaz à effet de serre de 50%.