Il ne fallait pas tuer l’ourse Cannelle

Rappelons la vague d’indignation soulevée dans le pays par la mort de l’ourse Cannelle, la dernière ourse de source pyrénéenne, qui s’est trouvé nez à nez, en compagnie de son ourson, avec un chasseur qui, sans doute pris de peur, l’a abattue.
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Le chasseur, poursuivi en correctionnelle pour destruction d’espèces protégée, en plaidant avoir agi en état de nécessité, a été relaxé en première instance par le tribunal correctionnel de Pau.
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Entre temps, le gouvernement a mis en place un plan de réintroduction d’ours bruns dans les Pyrénées, étalé dans le temps. Il s'agit de plantigrades slovènes, dont l’arrivée a été plus ou moins mouvementée, en prenant parfois au plan local une tournure politique, du fait de la contestation des éleveurs de l’Ariège et des Hautes-Pyrénées, qui craignent pour leurs troupeaux.
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Pourtant, cette introduction peut être considérée comme une réussie, des naissances ont été constatées, malgré la fin tragique de certains animaux, mais on n’a pas la certitude qu’elle soit suffisante pour maintenir la présence d’une population d’ours du côté français des Pyrénées.
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Pour le chasseur, l’affaire n’est pas terminée car il a té condamné à verser des dommages et intérêts pour près de onze mille euros à diverses associations écologistes qui s’étaient portées partie civile.