Atouts et défis de la nouvelle déléguée Climat de l’ONU

Il s’agit de Christiana Figueres, une Costaricaine, nommée à la tête de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, l’UNFCCC.
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Elle a été nommée à cette fonction le 17 mai, pour remplacer le Néerlandaise Yvo Boer, démissionnaire après l’échec de la conférence de Copenhague, mais qui, de toute façon, avait manifesté l’intention de quitter sa fonction à l’ONU, pour donner une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle.
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Christiana Figueres a été choisi par le secrétaire Général de l’ONU parmi onze candidats, grâce à l’appui de nombreux petits pays dont sa candidature bénéficiait, mais essentiellement grâce à sa qualification.
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Elle n’est pas une novice, d’abord par ses attaches familiales, dans le domaine de la politique, des relations internationales et du développement durable.
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Rappelons simplement que son père et son frère ainé ont été élus président du Costa Rica à plusieurs reprises et que sa mère a été ambassadrice en Israël.
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Installée à Washington, elle y a fondé, en 1995, le Centre pour le développement durable dans les Amériques, une organisation non gouvernementale qui a conçu et mis en œuvre des politiques de lutte contre le réchauffement climatique dans plusieurs pays d’Amérique latine et des Caraïbes.
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Enfin, elle a représenté le Costa Rica, puis l’ensemble du sous-continent, dans les négociations internationales sur le climat.
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Elle bénéficie de ce fait d’un préjugé favorable, d’autant plus que le Costa Rica dont elle est originaire a mis en place une politique de développement durable, qui en a fait l’un des pays les plus « verts » de la planète et qui s’est engagé à être neutre en carbone dès 2021.
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En 2005, elle a proposé un « mécanisme de développement propre programmatique » s’inscrivant dans les dispositions du protocole de Kyoto, visant déjà à favoriser l’introduction de technologies réduisant les émissions de CO2 dans les pays en développement. #
Maintenant, revenons au présent en sachant que les négociations sur le climat ont repris le 31 mai à Bonn en Allemagne, pour douze jours, en vue de préparer le sommet de Cancun au Mexique en fin d’année.
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Christina Figueres refuse, à propos de la conférence de Copenhague, de parler d’échec, tout en reconnaissant que l’absence d’accord est dramatique pour les petits Etats insulaires et les pays africains.
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Elle a déclaré que la lenteur des négociations sur le changement climatique est irresponsable et qu’elle espère qu’un climat de confiance pourra être créé afin de parvenir à un accord global dans le courant de 2011, pour succéder au protocole de Kyoto, qui expire en 2012.
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Christine Figueres apporte à ce poste « une grande passion et une riche expérience dans les secteurs public, privé et associatif, » a souligné le porte parole des Nations Unis à l’occasion de sa nomination, en ajoutant que celle-ci témoigne « d’une volonté de donner d’avantage la parole aux femmes dans la prise en charge du défi climatique ».
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Elle devrait, de ce fait, bénéficier d’un important capital de confiance et de sympathie , mais il lui reste à obtenir , sur un programme précis ,l’adhésion des principales puissances économiques, Etats-Unis, Chine, Europe, …