Des poissons qu’il ne faudrait plus manger

Selon des associations de protection de l’environnement les espèces de poissons pêchées en eaux profondes seraient particulièrement vulnérables et pour certaines gravement menacées, alors qu’elles sont présentes dans tous les supermarchés et aux menus des restaurants et des cantines, notamment : empereur, grenadier, hoki, flétan.
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L’une de ces associations mène jusqu’au 13 octobre une tourné en France baptisée « Sos grands fonds marins » qui se poursuivra en Espagne et en Italie, au travers d’une exposition, de projections de films et d’interventions devant des points de vente pour sensibiliser le public.
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Les espèces profondes, qui vivent entre 200 et 2 000 mètres, ont une longévité exceptionnelle, d’une centaine d’années en moyenne et leur cycle de reproduction très lent les rend particulièrement fragiles ce qui fait qu’elles n’ont pas une capacité de régénération suffisamment rapide pour supporter une exploitation commerciale nous explique-t-on, alors que leur pêche est pratiquée dans le monde par 285 navires dont les filets raclent les fonds.
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Une projet de résolution des Nations Unies en faveur d’un moratoire sur la pêche profonde dans les eaux internationales est bloqué depuis des années par les pays pêcheurs, malgré la mobilisation du monde scientifique qui n’arrive pas non plus à limiter les quotas de pêche dans les eaux européennes.