Un projet d’interdiction difficile à faire respecter

Le Sénat a adopté, en vertu du principe de précaution pour la santé des enfants, l’interdiction des téléphones portables à l’école et au collège et le dans le cadre du projet de loi Grenelle 2 de l’environnement, alors que le projet d du gouvernement prévoyait la prohibition des portables uniquement à l’école primaire.
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En fait, il s’agit dans l’esprit du ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel de bannir l’usage des portables pendant le temps scolaire, mais pas de l’exclure des cartables car le portable sert de lien entre les enfants, les parents et leur entourage, alors que les sénateurs veulent les exclure totalement de l’enceinte scolaire.
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Selon le président de la première fédération de parents d’élèves, les téléphones portables n’ont rien à faire dans les établissements scolaires, car ils n’amènent que des problèmes, provoquent des conflits entre élèves, des vols et des litiges avec les profs, pour lui, c’est un problème d’ordre et de discipline, alors que les sénateurs ont mis en avant des risques sanitaires.
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Par ailleurs, selon une enquête rendue publique, 73 % des 12-17 ans ont un téléphone portable et si 29 % des collégiens avouent de l’avoir déjà utilisé en plein cour, pratiquement tous les autres passent des appels ou envoient des SMS dans la cour de récréation ou dans les couloirs et 21% des élèves disent s’être fait confisquer leur téléphone mobile par un professeur ou un surveillant, au nom du règlement scolaire.